Plus qu’un changement de dirigeants ou de Constitution, le peuple tunisien semble réclamer une réinvention du « politique », au sens large de l’art de gouverner.
Vue aérienne des manifestants rassemblés devant le port de Beyrouth, à l’occasion du premier anniversaire de l’explosion qui a ravagé le port et la ville, le 4 août 2021.
Kameel Rayees/AFP
Le Liban est en difficulté : un million de réfugiés syriens, l’une des pires crises financières depuis plus de 100 ans et un système politique corrompu et divisé.
Des gardes-frontières biélorusses patrouillent à la frontière entre la Lituanie et la Biélorussie, à Salcininkai, en Lituanie, le 27 mai 2021.
Petras Malukas/AFP
La crise sans précédent que traverse la Biélorussie depuis un an, marquée par un net durcissement d'un régime déjà autoritaire, a durablement coupé ce pays de l'UE voisine.
Après des mois d’interruption du fait de la crise sanitaire, les Algériens ont recommencé à descendre dans la rue pour contester un régime aux abois.
Comme l'homme à gauche sur cette photo prise le 3 mars dernier à Dakar pendant une manifestation en soutien à l'opposant Ousmane Sonko, les contestataires sénégalais sont nombreux à relayer la contestation sur les réseaux sociaux.
John Wessels/AFP
La mobilisation d’une partie de la population sénégalaise contre le pouvoir du président Macky Sall doit beaucoup à l’inventivité et au dynamisme des internautes.
Le 6 janvier 2021 devant le Capitole à Washington, DC.
Joseph Prezioso/AFP
Nicolle Herzog, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les insurgés du Capitole et, au-delà, les électeurs de Donald Trump, ne sont pas seulement mus par une angoisse économique mais aussi par la crainte d’un déclassement social, politique et culturel.
Des manifestants tunisiens affrontent des officiers de police formant un bouclier humain pour bloquer l'accès des manifestants au ministère de l'intérieur dans la capitale Tunis le 30 janvier 2021.
Anis Mili/Afp
La nouvelle vague de contestation qui a éclaté en Tunisie depuis deux mois ressemble à s’y méprendre à la première révolution il y a 10 ans. Rien de tel n’ a encore émergé dans les protestations.
Manifestation à Saint-Pétersbourg le 23 janvier 2021 en soutien à Alexeï Navalny. Sur la pancarte : « Un pour tous, tous pour un. »
Olga Maltseva/AFP
Ceux qui manifestent aujourd’hui en Russie à la suite de la condamnation d’Alexeï Navalny exigent la justice et la fin de la corruption. En d’autres termes, ils veulent un véritable État de droit.
Minsk, le 18 octobre. Plus de deux mois après la présidentielle du 9 août, la contestation ne faiblit pas.
AFP
Le mouvement en cours en Biélorussie attend du pouvoir un respect effectif de la Constitution. Cette conquête d’un État de droit fonctionnel est sans doute le prélude à des changements plus profonds.
Pendant une manifestation de l'opposition à Minsk, le 13 septembre 2020.
Tut.By/AFP
Désarçonné par l’ampleur du mouvement de contestation qui exige son départ et perdure malgré la répression qu’il a déclenchée, le président Loukachenko va-t-il lâcher du lest ?
Des étudiants font le salut à trois doigts inspiré de la série de films Hunger Games lors d'une manifestation à Bangkok le 19 août 2020.
Mladen Antonov/AFP
L’armée algérienne se méfie profondément du Hirak, ce mouvement social qui a emporté le système Bouteflika. Au point qu’une alliance entre les militaires et les islamistes n’est pas à exclure…
Lors des manifestations le 13 novembre 2019 à Santiago.
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L’eau, le cuivre, le lithium, la terre… Quatre ressources dont la privatisation illustre les inégalités dans le pays. Un enjeu dont devra tenir compte la possible future Constitution.
22 novembre 2018 : première rencontre depuis des années entre l'ex-président polonais Lech Walesa (à gauche) et le leader du parti Droit et Justice au pouvoir, Jaroslaw Kaczynski (à droite), lors d'un procès en diffamation intenté par le second au premier. Le conflit entre les deux hommes, anciens alliés, est à la fois personnel, politique et historique.
Krzysztof Mystkowski/AFP
Si le mur de Berlin est tombé en 1989, la remise en cause du pouvoir communiste a commencé en Pologne 9 ans plus tôt. Aujourd’hui, l’héritage du syndicat Solidarnosc fait l’objet de débats acharnés.
Des étudiants de l'université polytechnique de Hong Kong arborent des masques de Guy Fawkes lors de leur remise de diplômes pour protester contre une loi récente qui interdit de dissimuler son visage pendant les manifestations, le 5 novembre 2019.
Noel Celis/AFP
Lun Zhang, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La situation reste extrêmement tendue à Hongkong. Le mouvement de contestation, qui dure depuis plusieurs mois, est confronté à l’intransigeance du pouvoir de Pékin. La crise est appelée à durer.
Manifestation le 27 octobre à Jal El Dib, près de Beyrouth.
tongeron91/flickr
Les mobilisations indépendantistes en Catalogne constituent une nouvelle occasion pour l’extrême droite d’avancer des pions dans le jeu politique espagnol.
Le 24 octobre 2019, à Santiago, les manifestations se poursuivent malgré les mesures annoncées par le gouvernement.
Martin Bernetti / AFP
Les mobilisations massives qui agitent le pays ont été initiées par les enfants de la démocratie, contre un modèle économique et politique encore marqué par l’ère Pinochet.
À l'assaut des palissades du Louvre : les émeutiers les prennent d'assaut.
Gallica/BnF