Malgré le contexte de crise sanitaire dans lequel il a eu lieu, le bilan du premier tour des élections municipales françaises de 2020 permet de dresser un état des forces politiques dans le pays.
L’immense meeting du chef de file de l’indépendantisme catalan Carles Puigdemont à Perpignan en février dernier a été porteur de nombreux enseignements.
Si l’onde de choc du coronavirus Covid-19 sur notre village planétaire est indéniablement de politique, ses effets sur la représentation démocratique sont encore faiblement interrogés.
Daniel Behar, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
La question politique autour du Grand Paris, souvent absente des débats électoraux, est révélatrice des tensions autour de la métropolitisation et de ses enjeux.
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Thème dominant des différentes élections (municipales et présidentielles) du début des années 2000, la « sécurité » fait un véritable retour en force à l’heure des municipales de 2020.
Face à l’usage de drogues en milieu urbain, comment concilier une approche à la fois sanitaire et de tranquillité publique ? À l’étranger, quelques exemples peuvent éclairer le débat.
Face à la concurrence touristique, nombre de villes ont vendu leurs centres de vacances. Or les colonies apparaissaient comme un creuset du « vivre ensemble ». Comment revivifier ces collectifs ?
Le discours sur une insécurité grandissante doit être mesuré par rapport aux enquêtes qui révèlent que c’est la dénonciation des problèmes qui croît sans cesse, et non leur fréquence.
Au-delà de l’abstention importante, le rôle des politiques en général et des politiques publiques plus précisément semble décourager l’engagement des habitants des quartiers populaires.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay