Le processus de « déprofessionnalisation » de la vie politique est au cœur des municipales pour LREM qui fait face à un manque de ressources locales et à un contexte politique délicat.
Alors que de nombreuses « listes citoyennes » se forment en France en vue des municipales, retour sur les « mairies du changement » qui ont pris la tête de plusieurs grandes villes espagnoles en 2015.
Les dérives de l’art performance ne datent pas d’hier ; l’affaire Griveaux, avec la diffusion d’images intimes par Piotr Pavlenski, en offre une nouvelle illustration.
Souvent décrié, la « société du care » réapparaît peu à peu dans l’inconscient collectif. Et alors que les municipales approchent, ce système ressemble de plus en plus à une alternative prometteuse.
La présence de « listes communautaires » au prochain scrutin municipal continue de défrayer la chronique. Il convient dès lors de mieux cerner pourquoi celles-ci sont si clivantes.
Les élus doivent désormais composer avec des notions issues du secteur privé telles que la « performance ». Leur gestion communale garde toutefois un certain nombre de spécificités.
Si 40 % des conseiller·ère·s municipaux·ales sont des femmes, elles sont seulement 16 % à occuper le fauteuil de maire dans la dernière mandature. Pourquoi la parité est-elle si difficile à atteindre ?
Au-delà des politiques mises en œuvre et de leurs conséquences, l’engagement de l’élu dans son activité quotidienne est fortement récompensé par les électeurs.
Si nombre de villes moyennes sont aujourd’hui sujettes à des difficultés, elles constituent aussi des territoires de créativité alternatifs face au modèle dominant des grandes métropoles.
La crise est le fruit de nombreuses évolutions économiques et sociologiques au cours des dernières décennies, dont la profession a été l’une des premières victimes.
La réussite des Verts lors des élections européennes signifie-t-elle que, désormais, l’écologie politique tiendra ce rang de « troisième parti » de France dans les élections à venir ?
Les Européennes n’échappent pas à la règle : rien n’est moins innocent politiquement que de fixer un seuil électoral, un dosage de proportionnalité, un nombre de sièges à pouvoir.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay