En encourageant les gens à être physiquement, mentalement et socialement actifs, nous pouvons potentiellement prévenir un nombre important de cas de démence.
Bien que la Suède ait été durement touchée par la première vague, la surmortalité totale du pays au cours des deux premières années de la pandémie a été parmi les plus faibles d’Europe.
Un nouveau scandale frappe le secteur de la prise en charge des personnes âgées. Une fois de plus se posent les questions des moyens alloués et de notre attitude face à ces aînés trop invisibilisés.
Une politique claire reconnaissant aux familles ainsi qu’aux personnes significatives le droit d’être présentes au moment du décès d’un proche aurait pu empêcher l’inhumanité de mourir seul.
Les résultats d’une enquête récente menée en Nouvelle-Aquitaine montrent l’ampleur des violences conjugales au sein de couples âgés notamment dans les zones rurales isolées.
En temps de Covid-19, il y a une augmentation des obstacles physiques et psychologiques pour l’accessibilité des bénéficiaires de chiens d’assistance. Des solutions existent.
Les associations déjà agréées pour dépister d’autres maladies doivent être autorisées à déployer des services mobiles pour le coronavirus SARS-CoV-2, afin d’aller vers les publics vulnérables.
Accablé par les compressions, le secteur de la santé s'est tourné vers les agences de placement temporaire pour combler la pénurie de préposés, fragilisant ainsi le lien d'emploi avec les employeurs.
Les sans-abri et les populations fragiles sont plus vulnérables face à la pandémie. Les grandes crises du passé permettent de prendre la mesure de cette vulnérabilité et d’observer les réponses apportées.
Alors que le mot d’ordre « restez chez vous » est martelé dans tous les médias, quel accompagnement a été mis en place pour les personnes les plus vulnérables, les « oubliés » du confinement ?
Bien que la décision de fermer les écoles s’appuie sur des politiques de santé publique incontestables, il faut que le réseau de l'éducation puisse continuer d'accompagner les familles vulnérables.
Plus de la moitié des prisonniers en France se trouvent dans une structure sur-occupée à plus de 120 %, dans ces conditions, bien difficile d’appliquer les « gestes barrière ».
Hubert Jaspard, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Phénomène mal connu et tabou, la maltraitance en établissements pour personnes vulnérables existe bel et bien. Ou devrait-on dire, les maltraitances, car la réalité est complexe et difficile à cerner.
Psychiatre du sujet âgé, chercheur associé au Laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah Arendt (Université Paris-Est Créteil), co-directeur du département de recherche Éthique biomédicale du Collège des Bernardins, Collège des Bernardins