L’impact de l’inflation sur le pouvoir d’achat des ménages n’a pas été le même pour tous. Les plus pauvres ont été les plus touchés. Décryptage par trois économistes.
La méthode avec laquelle est mesurée l’inflation n’est pas dénuée de considérations politiques qui conduisent, vraisemblablement, à la sous-estimer. Et avec elle les revalorisations du smic.
Le bio est de moins en moins bien mis en valeur dans les supermarchés, et ses promesses de bienfaits pour la santé comme pour l'environnement peinent à convaincre les consommateurs.
Malgré des enjeux démographiques similaires, les récents scrutins suisses et polonais n’ont pas porté au pouvoir des majorités ayant les mêmes points de vue sur l’immigration.
Privées du levier fiscal de la taxe d’habitation, les communes et les intercommunalités se tournent notamment vers les propriétaires pour trouver des recettes de fonctionnement.
L’Observatoire du bien-être du Cepremap enregistre une chute de la satisfaction des ménages en 2022. Un effet de la hausse des prix et des inquiétudes vis-à-vis de l’avenir.
Les préoccupations climatiques, sanitaires ou encore géopolitiques favorisent l’adoption de comportements plus responsables tout en favorisant certaines attitudes hédonistes.
Face aux effets de l’inflation sur le consommateur, les enseignes s’efforcent de limiter le gaspillage, s’ouvrent au marché de l’occasion… et mettent en avant leurs propres marques.
Selon les estimations du Cepremap, la mesure gouvernementale de protection du pouvoir d’achat engendrera des gains de croissance respectifs de 1,75 et de 0,08 point en 2022 et 2023.
La notion de « pouvoir d’achat » peut assez facilement être instrumentalisée car différentes mesures sont possibles. Cependant, peu correspondent au ressenti réel des ménages.
Les risques d’éclatement d’une bulle immobilière restent pour l’heure relativement limités malgré la stagnation des prix enregistrée à la suite du relèvement des taux directeurs de la banque centrale.
À devoir faire un choix entre deux nuisances, une majorité de la population déclare préférer les situations à fort chômage et faible inflation aux situations à forte inflation et chômage faible.
Une simulation montre qu'avec un même budget les ménages peuvent acquérir des logements plus de 15% plus petits qu'en 2021. Cependant, la situation pourrait encore se détériorer.
Les perspectives de croissance post-Covid ont notamment été balayées par la guerre en Ukraine et la forte poussée inflationniste, ce qui confronte les décideurs à des choix délicats.
La mesure, en vigueur depuis octobre 2021, a permis de limiter à 0,6 % au lieu de 2,1 % les pertes des revenus des ménages engendrées par la crise du Covid et la guerre en Ukraine.
Une revalorisation du salaire minimum constitue un outil peu efficace pour préserver le pouvoir d’achat des ménages. Quant à ses effets sur l’emploi, ils restent difficiles à mesurer.
Les mesures prises par les pays occidentaux à l’encontre de la Russie affecteront durement son économie, même si les efforts de la Banque centrale lui permettent pour l’instant de résister.
Un travail de recherche confirme qu’un partage plus équitable de la valeur entre les actionnaires et les salariés freine les pratiques de versements de dividendes et de rachats d’actions.