Les 150 ans du Traité 4 offrent une occasion de réévaluer les relations entre le Canada et les Premières Nations. Des mesures de compensation semblent désormais inévitables.
Bien qu’il existe aujourd’hui un large éventail d’informations publiques sur les pensionnats, de nombreuses personnes continuent d’en avoir une connaissance limitée.
La littérature autochtone francophone a d’abord été une réaction à la barbarie qu’ont subie les Premières Nations. Les ouvrages publiés par leurs auteurs rejoignent aujourd’hui un très vaste auditoire.
Le reportage de la CBC sur l’ascendance de la chanteuse emblématique Buffy Sainte-Marie a des répercussions profondes et multiples sur les terres indigènes du Canada.
Les formations de sensibilisation culturelle aux peuples autochtones destinées au personnel soignant se concentrent sur les préjugés individuels plutôt que d’attaquer les problèmes systémiques.
Certaines espèces de plantes boréales sont considérées – et traitées – comme des mauvaises herbes, impactant l’accès des communautés autochtones à d’importantes ressources médicinales et culturelles.
A travers la figure du sportif, le film « Indian Horse » de Stephen Campanelli dénonce le racisme et les abus sexuels dont ont été victimes de nombreux amérindiens.
Anne Levesque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Le soutien public sera plus que jamais nécessaire pour s’assurer que l’esprit de l’accord est respecté et se traduit par des changements significatifs pour les enfants des Premières Nations.
Les intérêts des nations autochtones rejoignent ceux du Québec, car dans les deux cas, le contexte institutionnel actuel du Canada ne parvient pas à répondre à leurs besoins spécifiques.
Nous devons reconnaître et comprendre les préjudices que la malnutrition et les expériences nutritionnelles ont causés aux populations autochtones et l’héritage qu’elles ont laissé.
Les régions arctiques et subarctiques ne sont plus exemptes de contamination industrielle. Des polluants persistants (PFAS) ont été retrouvés dans le sang des populations isolées du Nord canadien.
Anne Levesque, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa and Sophie Thériault, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Les mesures pour limiter la propagation de la Covid-19 au sein des communautés autochtones représentent moins d’un pour cent du financement du Canada pour limiter les impacts du virus.
Hugo Asselin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Pour affronter les prochaines pandémies, nous devrions nous tourner vers les peuples autochtones, qui détiennent une part importante des connaissances sur les propriétés médicinales des plantes.
Une fois de plus, des terres autochtones non cédées sont annexées par la force. On ne peut pas toujours imposer en toute impunité la primauté de l’économie sur les droits des peuples.
Le rapport sur les disparitions et meurtres des femmes amérindiennes a conclu au génocide : une position que le Canada a acceptée avec courage. À quand le tour des États-Unis ?
Les autochtones qui entament des études post-secondaires ne semblent pas toujours motivés par la satisfaction et le plaisir. Or, de telles motivations prédisent une meilleure rétention scolaire.
Lisa Bouraly, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Après des siècles de silence forcé, les Premières Nations, les Inuits et les Métis se réapproprient un espace public pour exprimer qui ils sont, ce qu’ils pensent et ce qu’ils veulent.