La campagne législative de juin 2024 révèle brutalement le dilemme stratégique de la droite française, confrontée à une « guerre » qui dure en réalité depuis la fin du XIXᵉ siècle.
Décryptés par l’IA, les discours du président nous apprennent que celui-ci a une signature linguistique : un sur-usage du préfixe re-, très présent dans le vocabulaire réactionnaire.
Depuis trente ans, les élus et gouvernants promettent de faire reculer l’extrême droite. Pourtant, l’influence de la droite nationale et identitaire ne cesse de croitre.
Pour l’heure, il semble qu’aucune union n’est possible entre néolibéraux et nationalistes. Les partisans des deux camps défendent des projets de société inconciliables.
La problématique de l’identité nationale n’a pas toujours été l’apanage de l’extrême droite mais un long processus qui a accompagné la construction de la République.
S’il existe a un écho médiatique trompeur sur le retour présumé de la violence militante ou politique, celle-ci est néanmoins très présente lorsque certains contextes politiques le permettent.
La charge symbolique de la célébration du centenaire de l’armistice fait resurgir des controverses qui opposent la gloire des chefs au sacrifice des soldats anonymes.
Mort en 1967, le journaliste américain Varian Fry a sauvé des milliers d’opposants au nazisme pris au piège à Marseille, entre 1940 et 1941. Les éditions Agone viennent de rééditer son témoignage.