L’objectif d’« atterrissage en douceur » de l’économie semble aujourd’hui hors de portée pour la banque centrale américaine, présidée par Jerome Powell.
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Le relèvement d’un demi-point acté lors de la dernière réunion de la Réserve fédérale américaine intervient peut-être trop tard pour prévenir un ralentissement économique.
Plusieurs signaux laissent penser que l’envolée des prix du baril du Brent n’est pas terminée.
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L’explosion des tarifs du gaz et des carburants risque d’accroître encore les inégalités socioéconomiques déjà exacerbées par deux années de crise sanitaire. Quelles sont les réponses possibles ?
Depuis le début de l’année, la valeur de l’euro s’est dépréciée d’environ 9 % par rapport à la devise américaine.
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Les différents rythmes d’inflation des deux côtés de l’Atlantique et les réponses monétaires envisagées face à la hausse des prix devraient entretenir la dépréciation de la devise européenne.
Le rapport de force entre gouvernements et banques centrales va-t-il basculer ?
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L’épuisement de la capacité fiscale peut conduire à un scénario de « dominance budgétaire » dans lequel la politique monétaire ajuste ses objectifs d’inflation pour préserver la solvabilité des États.
Aux États-Unis, l’inflation a augmenté de plus 5 % sur un an.
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En cas de retour persistant de l’inflation, La Fed et la BCE seraient contraintes de relever leurs taux, quitte à casser la croissance, pour tenir leurs objectifs.
Washington engage une somme équivalente à 13 % du PIB du pays pour relancer l’économie américaine.
Nicholas Kamm / AFP
Laurent Ferrara, SKEMA Business School and Daniele Siena, Università Cattolica del Sacro Cuore - Catholic University of Milan
Importations, endettement, rebond du dollar… Le « moment keynésien » dans lequel s’engagent les États-Unis du président Joe Biden ne restera pas sans effet au-delà des frontières du pays.
Le nouveau président des États-Unis, Joe Biden, a dévoilé le 14 janvier dernier son plan d’aide à l’économie.
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Aux États-Unis, les économistes s’interrogent actuellement sur les risques d’un stimulus d’une ampleur de 1 900 milliards de dollars.
Les banques centrales, comme la BCE dirigée par Christine Lagarde, doivent tenir compte de la façon dont les agents économiques prêtent attention aux informations qu’elles diffusent pour améliorer l’efficacité de leur politique monétaire.
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Une recherche montre que la BCE et la Fed, qui multiplient les explications publiques ces dernières années, ne parviennent pas à retenir l’attention de manière optimale.
Des voix s’élèvent pour demander au directeur de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, de prendre en compte les effets redistributifs de la politique monétaire.
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Hamza Bennani, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Depuis les années 1970, les politiques monétaires américaines n’ont jamais permis de réduire le taux de chômage, supérieur à la moyenne, des minorités afro-américaines et hispaniques.
Les programmes d’assouplissement quantitatif (quantitative easing) ont davantage bénéficié aux détenteurs d’actifs qu’à l’économie réelle ces dernières années.
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Les injections massives de liquidité ne déboucheront pas sur une résurgence de l’inflation mais sur une baisse durable de la croissance et un creusement des inégalités.
Des traders de la New York Stock Exchange (bourse de New York) observent une baisse historique des cours des actions, le 18 mars dernier.
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L'observation des cours pendant la crise du Covid-19 illustre une nouvelle fois que les marchés boursiers évoluent souvent sans lien avec les fondamentaux.
Le programme de rachat d'obligations adopté en mars apparaît comme une stratégie insuffisante pour contenir une remontée des taux.
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La BCE pourrait s’inspirer de la politique de contrôle des taux longs menée par Tokyo pour plafonner les coûts d’emprunt. Une stratégie qu’avait suivie la Fed dès 1942 puis au sortir de la guerre.
Une dizaine d’années après la crise, le rôle du dollar dans l’économie mondiale ne s’est pas affaibli.
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S’appuyant sur le précédent de la crise de 2007-2008, la banque centrale américaine intervient en outre massivement pour conforter la prééminence de la monnaie américaine.
Face à la récession qui s'annonce, la BCE présidée par Christine Lagarde (photo), comme la Fed, comptent augmenter le volume des rachats de dettes publiques et privées.
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La relance des programmes d’assouplissement quantitatif pourrait conduire à un financement des entreprises les plus fragiles au détriment de l’investissement dans les plus innovantes.
Si les liquidités débloquées par la BCE étaient versées directement aux ménages, chaque Européen toucherait environ 2 200 euros.
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Une telle politique engloberait plus de bénéficiaires que les mesures d’assouplissement quantitatif et permettrait de relancer la croissance par la consommation.
La semaine dernière, la Fed est intervenue sur les marchés monétaires pour la première fois depuis 2008.
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Les signaux indiquant la fin du cycle haussier amorcé depuis la crise de 2008 se multiplient. Cette situation devrait donner lieu à de vifs échanges lors du G7 de Biarritz qui s’ouvre le 24 août.
Les directeurs de la Banque d'Angleterre.
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Comment on pourrait infléchir les décisions de politiques monétaires en faisant siéger au conseil des banques centrales des « représentants des pauvres », agissant selon des critères différents.
Le siège de la « Federal Reserve » à Washington.
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Comment interpréter cette action de la Réserve fédérale des États-Unis ? Quelles conséquences peut-on envisager pour l’Europe et pour notre quotidien ? Explications.
Donald Trump a beaucoup critiqué le pouvoir de la Réserve fédérale durant sa campagne. Va-t-il passer à l’acte et chercher à l’influencer et la réformer ?
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)