L’annulation de l’arrêt Roe v. Wade a signé la fin de la protection du droit à l’avortement aux États-Unis. Quels risques pour les femmes, à l’heure d’Internet et des données de santé en ligne ?
Le marché des applications de suivis des menstruations est en pleine expansion malgré des défauts majeurs.
Mirinae/Shutterstock
L’usage des applications de suivi menstruel pose d’importantes questions – éthiques, de fiabilité, de protection des données privées. Nombre de mauvaises pratiques ont été révélées récemment.
Vue aérienne de l’Obélisque de Buenos Aires, monument historique situé sur la Plaza de la Republica, à l’angle des avenues Corrientes et 9 de Julio.
Marianna Ianovska/Shutterstock
Cecilia Poggi, Agence française de développement (AFD) and Marina Garcia, Universidad Nacional de General Sarmiento
Les plates-formes de VTC offrent des avantages incontestables pour les femmes conductrices d’Uber. Dans ce métier fortement masculinisé, les inégalités n’en restent pas moins criantes.
Explosion de joie à Dublin à l’annonce des résultats du référendum légalisant l’avortement, le 26 mai 2018.
James Forde/Center for Reproductive Rights
Justine Chaput, Institut National d'Études Démographiques (INED)
Il y a quatre ans, à l’issue d’un référendum, l’Irlande autorisait l’avortement. Une issue qu’avait favorisée la publication sur Internet de témoignages de femmes ayant avorté hors du cadre légal.
Graffiti sur un bâtiment : « Les riches avortent, les pauvres meurent. »
(Megan Rivers-Moore)
Alors que les débats sur l’avortement s’enflamment aux États-Unis, des luttes acharnées sur l’avortement ont lieu dans des pays où la religion joue un rôle clé dans la politique et la vie publique.
Les femmes défavorisées, comme ces détenues de la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (Burkina Faso), photographiées le 1er novembre 2018, sont particulièrement concernées par la précarité menstruelle, tout spécialement en période de post-partum.
Issouf Sanogo/AFP
Marion Ravit, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La précarité menstruelle est encore un sujet difficile à aborder en France. En Afrique subsaharienne, c’est tout simplement un impensé. Or ce phénomène pose de gros problèmes de santé publique.
Les douleurs neuropathiques ne répondent pas aux analgésiques.
Dragana Gordic/ Shutterstock
De nouveau travaux révèlent qu'environ 40 % des femmes atteintes d'endométriose souffrent de douleurs neuropathiques, un type de douleur qui ne répond pas aux traitements antidouleur traditionnels.
Pourquoi est-il si difficile pour les jeunes mères de parler de leur expérience parfois négative de la naissance ?
Pexels
Les mères n’ayant pas vécu l’accouchement comme « magique » peuvent éprouver un sentiment de honte, de déception voire d’échec. Un état qui n’est pas sans conséquence pour elles et leurs enfants.
Le recours à l’avortement par téléconsultation présente plusieurs avantages.
Zivica Kerkez/Shutterstock
La pandémie de Covid-19 a révélé la nécessité d’élargir l’accès aux interruptions volontaires de grossesse médicamenteuses autogérées effectuées à domicile.
L'absence de réflexion sur les inégalités structurelles de genre, comme ce fût le cas lors des épidémies de l'Ebola et du Zika, pourrait contribuer à renforcer ces inégalités.
shutterstock
Avant la pandémie, l’analyse des politiques différenciées selon le sexe était le credo du gouvernement canadien. Pourtant, la plupart des mesures ont été prises sans égard au genre.
En augmentant la présence des femmes dans le football, on permet aux jeunes filles d’avoir des modèles auxquels s’identifier.
barbsimages/Shutterstock
À l’heure d’opter pour une activité extra-scolaire, on s’interroge sur les bienfaits de tel sport ou de telle activité artistique. Mais ces choix sont aussi orientés par des stéréotypes tenaces.
Les femmes proches aidantes s'appauvrissent, réduisent souvent leur temps de travail ou quittent leur emploi.
Shutterstock
Les femmes proches aidantes s'appauvrissent, réduisent souvent leur temps de travail ou quittent leur emploi. Or, il n’y aurait pas un manque de services, mais plutôt une sous-utilisation.
Pourquoi les maladies cardiaques tuent plus de femmes que d’hommes? Car durant une attaque, les symptômes des femmes sont mal interprétés.
Shutterstock
Le sexisme dans la recherche cardiovasculaire conduise à une méconnaissance de la crise cardiaque chez les femmes. Elles profitent moins des thérapies, interventions et possibilités de réadaptation.
Professeure à l'Université TELUQ, Université du Québec, directrice de l'ARUC sur la gestion des âges et des temps sociaux et de la Chaire de recherche du Canada sur l'économie du savoir, Université TÉLUQ