Lumières enchanteresses ou de mauvais augure, elles font partie des mythes et de l’identité des régions polaires. Qu’apprennent-elles aux scientifiques de nos jours ?
Le 1er décembre 2020, la sonde lunaire chinoise Chang’e-5 a atterri sur la Lune.
STR / AFP
Dans les dix prochaines années, l’essor des petits satellites entraînera un changement de paradigme dans le secteur, notamment en termes de collecte et de traitement des données.
Hisako Koyama et le télescope de 20 cm du musée des sciences de Tokyo (National Museum of Nature and Science) en 1951, où elle travaillait.
Asahigraph
La passion d’Hisako Koyama pour les étoiles commença pendant la Seconde Guerre mondiale. Ses mesures du Soleil sont un pilier des observations historiques de notre étoile.
Une étoile filante pendant la pluie de météores des Perséides. Bientôt, des milliers de satellites envahiront le ciel nocturne.
Shutterstock
Les satellites de SpaceX vont peupler le ciel nocturne, ce qui aura une incidence sur notre façon d’observer les étoiles. Et ce n’est que le début des mégaconstellations de satellites privés.
Explorer l’espace ou l’exploiter ? L’atterrissage de la capsule du New Shepard, une fusée privée.
NASA / Fickr
La conquête de l’espace se renouvelle, et nous sommes à la croisée de deux chemins : celui d’une responsabilité commune et partagée et celui d’un individualisme débridé et profiteur.
La régulation ou le marché, l’action publique internationale ou la logique du profit peuvent-ils permettre d’empêcher la saturation des orbites et de nettoyer les débris existants ?
Tempête de sable à El Fasher au Nord Darfour.
UNAMID /Foter
La crise a engendré de nouvelles vulnérabilités pour les acteurs privés qui montaient en puissance ces dernières années.
Il y aurait actuellement en orbite plus de 130 millions de débris plus gros que 1 mm, à peu près 900 000 débris ayant une taille comprise entre 1 et 10 cm, et approximativement 34 000 débris plus grands que 10 cm.
Dotted Yeti / Shutterstock
Une régulation et un impôt forfaitaire sur les lancements de satellites permettraient de financer une politique efficace de dépollution de l’espace.
Photo satellite MODIS, enregistrée le 02 janvier 2020, avec en surimpression (en jaune) les points chauds qui correspondent à des feux actifs identifiés avec la mission VIIRS. On distingue aussi entre Melbourne et Sydney un important panache de fumée qui s’éloigne vers l’est porté par les vents.
NASA-VIIRS
Retour sur les incendies terribles en Australie de ce début d'année grâce à une observation satellitaire.
En 2012, l'université de Montpellier-Nîmes lance ROBUSTA, le premier CubeSat français, ici une unité cubique de 10 cm de côté.
Université de Montpellier
Si les applications commerciales et de loisir des nanosatellites font polémique, ils servent aussi à faire de la recherche. Quelles en sont les applications possibles pour la science ?
Image de Neptune prise par Voyager 2, avec la Grande Tache Sombre et des nuages d'altitude.
NASA/JPL
Francis Rocard, Centre national d’études spatiales (CNES)
Allons-nous réussir à reprendre contact avec la sonde spatiale Voyager 2 après la rénovation de l’antenne qui sert à lui parler ? D’ici là, retour en images sur un voyage scientifique interplanétaire.
Traînées lumineuses laissées dans le ciel (photographié avec un long temps de pose), par des satellites Starlink, vues du Nouveau-Mexique, aux États-Unis.
Mike Lewinski / Flickr
Roland Lehoucq, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) and François Graner, Université de Paris
La société SpaceX, propriétaire du milliardaire, envisage de mettre en orbite 42 000 satellites ! Il n’y en a eu que 8 000 depuis le tout premier Sputnik. Quelles seront les conséquences de ce projet ?
En ce qui concerne les observations sur terre, l’Organisation météorologique mondiale (OMM) compte sur des données prises par plus de 10 000 stations en surface, 1000 stations aérologiques et 3000 aéronefs commerciaux, entre autres.
shutterstock
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) a tiré la sonnette d’alarme en raison de l’impact de la pandémie sur les données d’observations qui alimentent les modèles de prévision météorologique.
Carte créée par la Nasa à partir des données du satellite Sentinel-5 de l'ESA montrant les concentrations en dioxyde d'azote en Chine, en janvier et février 2020.
ESA / NASA
Le déploiement de ces nanosatellites peu coûteux à produire permettra notamment de relier des millions d’objets connectés sur l’ensemble de la surface terrestre.
On peut voir ici une image prise le 1er novembre 2019 et une autre, le 3 janvier 2020. Sur cette photo, on peut voir de très nombreux feux intenses qui font rage actuellement sur la côte Est ainsi qu'une énorme quantité de fumée qui souffle en direction de la Nouvelle-Zélande.
NASA / Neil A. Armstrong
Nous avons sélectionné quatre images satellites de la NASA avant et pendant les feux qui font rage en Australie. Grant Williamson, chercheur sur la gestion des risques d’incendie, les commente.
Les observations réalisées dans l’atmosphère permettent le suivi des dérèglements climatiques.
ESA
Professeur, directeur du Centre de recherche en gestion et de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation, président de la Société française de management, École polytechnique
Conservation Director, Wildlife Ecologist and Microbiologist at the African Conservation Foundation. Lecturer and board member at the Institute of Biodiversity and Non-Profit Studies, University of Buea