Julie Bompas, Agence française de développement (AFD)
Et si on réconciliait recherche scientifique et savoirs traditionnels locaux ? Leur combinaison pourrait aider les populations à mieux s’adapter au changement climatique.
Les formations de sensibilisation culturelle aux peuples autochtones destinées au personnel soignant se concentrent sur les préjugés individuels plutôt que d’attaquer les problèmes systémiques.
Certaines espèces de plantes boréales sont considérées – et traitées – comme des mauvaises herbes, impactant l’accès des communautés autochtones à d’importantes ressources médicinales et culturelles.
Le savoir traditionnel ancestral des peuples autochtones sur les plantes médicinales est à la base de la découverte scientifique de nouveaux composés bioactifs.
Éclairage réaliste de l’aménagement forestier sur le Nitassinan de Pessamit, s’appuyant sur les données des inventaires forestiers du gouvernement du Québec.
Les savoirs écologiques traditionnels (SET) n’ont plus à prouver leur efficacité concernant par exemple la gestion des ressources naturelles ou la diplomatie climatique.
Les enfants indigènes assimilent dès leur plus jeune âge des techniques de survie dans la jungle amazonienne, un savoir transmis de génération en génération.
Carole Lévesque, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Le Réseau DIALOG est une passerelle entre savoirs scientifiques et autochtones. Il renouvelle la relation entre l’université et le monde autochtone, trop longtemps caractérisée par un rapport unilatéral.
Combiner les savoirs traditionnels de certaines sociétés d’Afrique subsahariennne avec la météorologie scientifique moderne peut être d’une grande utilité pour l’agriculture du continent.
Véronique Dubos, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Les Inuits conçoivent que tous les êtres vivants ont un certain libre arbitre. Et si la rigide science cartésienne s’ouvrait un peu à cette vision du vivant ?
Hugo Asselin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Pour affronter les prochaines pandémies, nous devrions nous tourner vers les peuples autochtones, qui détiennent une part importante des connaissances sur les propriétés médicinales des plantes.
Les imaginaires autour des sociétés dites « isolées » nourrissent une idée fantasmée du « voyage dans le temps » pour de nombreuses personnes, suscitant un tourisme qu’il faut questionner.
Marie Mauzé, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le manga « haïda » de l’artiste amérindien Yahgulanaas ouvre un dialogue graphique entre les différentes cultures du Nord Pacifique, celles de la côte Nord-Ouest et celles de l’Asie septentrionale.
Assistant Professor of Arab Crossroads Studies and Anthropology , NYU Abu Dhabi, chercheuse associée LESC, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur en droit, Section de droit civil, Université d’Ottawa (Canada), membre du Conseil scientifique de la Fondation France Libertés, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa