Les rédacteurs du projet de loi sur la fin de vie ont écarté toute référence au droit pénal alors même qu’il s’agit de donner la mort ou de la faire donner par un tiers. Explications.
Le projet de loi « relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie » est actuellement en discussion. Saisi sur ce sujet, le Conseil d’État a émis un avis établissant des points de vigilance.
Dans les coulisses du quotidien des services de soins palliatifs, les réflexions éthiques sont permanentes et ne se résument pas à un « pour ou contre poursuivre le traitement ». Retour de terrain.
Lysanne Lessard, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Amy T. Hsu, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Peter Tanuseputro, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa, and Sampath Bemgal, University of New Brunswick
Une prédiction précise de l’espérance de vie peut devancer la tenue de discussions sur les préférences et les souhaits de fin de vie, ainsi que la mise en place des soins palliatifs.
Une formation avec des professionnels de la santé pourrait permettre aux notaires de prodiguer des conseils éclairés à leurs clients et d’être plus à l’aise dans la planification anticipée de l’AMM.
Dans le débat sur la fin de vie, ceux qui seraient amenés à mettre en œuvre l'aide active à mourir ne doivent pas être oubliés. Une clause de conscience spécifique pourrait-elle être instaurée ?
Les personnes gravement malades et leurs familles veulent souvent se protéger mutuellement des pensées de mort. La conversation sur les choix de fin de vie est cependant essentielle à une bonne mort.
Nos sociétés vieillissantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées au « long mourir ». Or deux décennies après le premier texte de loi sur les soins palliatifs, des défis restent à relever.
La question de la fin de vie se pose d’une façon particulière pour les personnes ne donnant pas de signe objectif de conscience. Une médecin spécialisée tente de situer la limite du traitement abusif.
Certains troubles du comportement alimentaire peuvent être sévères, au point de mettre en danger la vie des personnes touchées. Peut-on utiliser la contrainte pour obliger un patient à s’alimenter ?
La plupart des candidats à l’élection présidentielle ont maintenant pris position sur l'euthanasie. Les clivages se font moins sur l’appartenance politique que sur les modèles de société défendus.
L'écrivaine Anne Bert, atteinte de la maladie de Charcot, demande le droit de «bien mourir». Une revendication sociale qui s'exprime de plus en plus fortement.
Docteur en droit privé et sciences criminelles, Maître de Conférences Habilité à Diriger des recherches à l'Université de Lille, Membre de l’Equipe de Recherche Appliquée au Droit Privé (CRDP), Université de Lille