La libération de la capitale s’est accompagnée de la reddition de milliers de soldats allemands. La résistance s’est assurée qu’ils soient correctement traités, tout en mettant en scène leur débâcle.
Anna Colin-Lebedev, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Au moins 75 000 soldats russes sont morts en deux ans de guerre en Ukraine. Les familles des combattants mobilisés peinent à faire entendre leur inquiétude dans l’espace public.
La légende raconte que les soldats afro-américains seraient tombés sous le charme du spiritueux après avoir servi en France durant le second conflit mondial. En réalité, l’histoire est toute autre.
Les ressortissants des régions à majorité musulmane et des régions les plus pauvres du pays (ce sont souvent les mêmes) sont surreprésentés au sein de l’armée russe qui combat en Ukraine.
Edouard Sill, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le président ukrainien a appelé les « hommes libres du monde entier » à venir combattre en Ukraine. L’engagement spontané de civils étrangers dans un conflit est cependant un phénomène ancien.
Treize ans de présence en Afghanistan… pour quel résultat ? La chute de Kaboul invite aussi la France à faire le bilan de son interventionnisme passé pour tirer les leçons de ses échecs.
C’est notamment à cette époque, marquée par le manque de main-d’œuvre et les réquisitions pour soutenir le moral des poilus que sont apparues les premières appellations d’origine.
Les pratiques visant à augmenter les capacités de l’homme sont sorties du cadre fictif et font aujourd’hui partie d’une réalité que l’éthique et le droit peinent parfois à appréhender.
Moda Dieng, Université Saint-Paul / Saint Paul University
Plutôt que de favoriser le professionnalisme des armées, l’assistance internationale tend à augmenter la capacité des forces de sécurité à s’engager dans la répression et l’escalade de la violence.
Si la mission combattante est reconnue, elle n’apparaît toujours pas clairement aux yeux de nombreux politiques comme ce qui ordonne l’ensemble de la vie militaire.
Fabien Théofilakis, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne and Amaury Bernard, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Voir la Première Guerre mondiale autrement : la cote 108, verrou oriental du Chemin des Dames, est devenue, cent ans plus tard, le terrain d’une enquête de jeunes historiens français et allemands.
Inaugurée par la Grande Guerre, l’expérience française des guerres du XXᵉ siècle a ancré profondément et durablement dans l’opinion l’image d’un soldat victime.
Avec la fin de la conscription obligatoire, les liens entre le monde militaire et la société civile se sont considérablement distendus. Dans ce contexte, comment évolue l’image de l’armée au cinéma ?
Les débats politiques font état régulièrement d’un retour du service national en France. Analyse du coût budgétaire de ce rétablissement éventuel. Quel « retour sur investissement » ?
Dans cette série documentaire radiophonique Raphaël Krafft et Guillaume Baldy racontent la guerre avec une grande liberté de ton et loin des clichés associés à la vie militaire.
Maitre de conferences en histoire de l'Europe moderne, Université de York, Fellow 2018 - IEA de Paris, Institut d'études avancées de Paris (IEA) – RFIEA
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)