Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
La fusion de l'ASN et de l’IRSN proposée par le gouvernement est loin d'être anodine. Elle remet en cause ce qui fait la force du modèle français de gouvernance des risques nucléaires.
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
En pleine relance de la filière du nucléaire civil en France, le gouvernement d’Emmanuel Macron vient de lancer une réforme du système d’expertise et de contrôle de la sûreté nucléaire qui interroge.
Michaël Mangeon, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Mathias Roger, IMT Atlantique – Institut Mines-Télécom
Avec les promesses d’un nouveau plan nucléaire pour la France, l’histoire du programme nucléaire des années 1970 et du « plan Messmer » est-elle en train de se répéter ?
Si la centrale de Tchernobyl n’est plus en fonction, elle est au cœur d’une zone toujours très irradiée que les mouvements de troupes peuvent déstabiliser. Avec quels effets pour la population ?
Nicolas Foray, Inserm and Michel Bourguignon, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Alors que la situation est compliquée à Tchernobyl et que la menace nucléaire a été évoquée par le président russe, voici les conséquences de ces deux types de risques. Qui n’ont que peu en commun.
Nicolas Foray, Inserm and Michel Bourguignon, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Il y a beaucoup d’inquiétudes autour du risque nucléaire du fait de la guerre en Ukraine. Mais quels sont vraiment les effets des radiations sur le corps ? Et comment les mesure-t-on ? Décryptage.
Les véhicules militaires lourds peuvent soulever de la terre radioactive autour de Tchernobyl, et les combats à proximité risquent d’endommager l’abri en béton contenant le réacteur.
Le plan de relance France 2030 fait la part belle au nucléaire avec les « SMR ». Comment fonctionnent ces réacteurs innovants ? Quand seront-ils déployés ?
Adrien Nonjon, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les mouvements écologistes ont joué un rôle important dans l’accession de l’Ukraine à l’indépendance en 1991. Aujourd’hui, cette tendance a été, paradoxalement, récupérée par l’extrême droite.
Le secteur, tiré aujourd’hui pas la demande asiatique, pourrait se retrouver bouleverser par l’arrivée sur le marché de nouveaux réacteurs de taille réduite.
La catastrophe du 26 avril 1986 n’a pas dissuadé la Russie de développer largement son industrie nucléaire. Son agence nationale Rosatom est devenue l’un des grands acteurs mondiaux du secteur.
L’analyse de l’évolution qu’a connue l’URSS pendant ses dernières décennies nous invite à nous interroger sur la pérennité de nos sociétés occidentales actuelles.
Dans la zone d’exclusion de Tchernobyl, des chevaux sauvages originaires des steppes d’Asie prospèrent, avec une population en expansion alors que l’accident nucléaire fait tout juste ses 34 ans.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, l’industrie nucléaire est le principal incubateur des mesures de distanciation et de confinement mises en place pour prévenir les accidents et les crises.
Céline Bayou, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Sa centrale nucléaire permettra au Bélarus de produire assez d’électricité pour assurer sa consommation intérieure et même pour en exporter. Mais cette perspective ne réjouit pas tous ses voisins…
La série défend l’idée selon laquelle la catastrophe nucléaire de Tchernobyl n’aurait pas pu se produire ailleurs. Une thèse qui s’appuie sur des fondements historiques très contestables.
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay