Plutôt que de travailler cinq heures d’affilée, retenez que vous pourriez être davantage efficace en travaillant quatre heures, avec des courtes pauses où l’esprit vagabonde…
Faisant suite à un premier article, nous montrons ici, exemple à l’appui, qu’en dépit de son fort ancrage culturel, le pessimisme qui prévaut dans les entreprises françaises n’est pas inéluctable.
Le pessimisme demeure trop souvent associé au travail en France. Avant d’affiner l’analyse dans trois futures chroniques, nous proposons ici un retour sur les fondements culturels de ce pessimisme.
Le rôle du travail dans la survenue des cancers est sous-estimé. En conséquence, les salariés malades peinent à obtenir réparation, comme le montre l’étude de leurs parcours.
Dans une période de transformation des organisations, la gestion de l’espace physique de travail constitue un outil majeur (mais mal appréhendé) du management pour faire évoluer les modes de travail.
Das un monde de plus en plus violent, notamment l’univers économique, il est bon de se découvrir les bienfaits de la compassion et du concept d’autocompassion.
Le compte pénibilité, rebaptisé compte prévention, a été largement vidé de son contenu. Le nouveau dispositif n’incite pas suffisamment les employeurs à préserver la santé de leurs salariés.
On ne saurait obtenir davantage de flexibilité dans le fonctionnement du marché du travail français, sans mettre en cause la rigidité des pratiques d’embauche.
Aujourd’hui on emploie le mot corporatisme de façon négative, mais qui des défenseurs de la loi Pénicaud ou de ses opposants sont les vrais corporatistes ?
La dilution du CHSCT par les nouvelles ordonnances sur le travail pourrait avoir des conséquences en chaîne sur le bien-être des salariés. Analyse à partir de plusieurs études.
L’espace de travail des salariés est-il un simple « bureau » ? Si l’organisation du travail évolue (coworking, télétravail), les salariés restent attachés à leur espace de travail.
Visibilités et invisibilités produites par les questionnaires destinés à mesurer la souffrance au travail ; décalages de perception entre les enquêtes sur cette souffrance et les discours managériaux.
Les femmes sont plus exposées aux troubles musculo-squelettiques que les hommes. Mais elles ne font pas toujours le lien avec leur travail quand la douleur survient.
Ces nouveaux travailleurs ne bénéficient pas des protections propres au salariat et peuvent souffrir d’isolement. Face à cette double insécurité, de nouvelles formes de solidarité émergent.
De nombreux individus cherchent à échapper à la condition de salarié pour garantir leur capacité d’agir et leur individualité. Le statut d’autoentrepreneur révèle ainsi un processus d’individuation.
La défiance règne au sein de nombreuses entreprises françaises. La montée en compétence des élus du personnel permettrait un dialogue et un rapport de force équilibré entre dirigeants et salariés.
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Chercheur au Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
(2022-2024) Visiting Professor, Northeastern University, Boston / (2014-...) (on leave) Full Professor in Economics, ERUDITE, UPEC, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)