Longtemps vu comme une problématique relevant des « externalités » négatives, le changement climatique interroge désormais la raison d’être de nos sociétés.
Les scientifiques allemands du groupe ‘Scientists for Future’ Volker Quaschning, Eckart von Hirschhausen, Henning Krause, Martin Visbeck, et Gregor Hagedorn, le 15 mars 2019 lors d'une marche pour le climat à Berlin.
Robert/wikimedia
Face à l’urgence climatique, de plus en plus de chercheurs commencent à se mobiliser à leur tour.
« Pas de nature, pas de futur ». Des étudiants brandissent cette pancarte devant le parlement européen de Strasbourg le 15 mars 2019.
Patrick Hertzog / AFP
Jean S. Renouf, Southern Cross University and Jean Jouzel, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) – Université Paris-Saclay
Onze universitaires du monde entier déclarent que les universités ont la responsabilité de préparer les étudiants à un avenir incertain.
En 2019 à Lyon, lors d’une grève pour le climat.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
Si les élèves savent que « la Terre se réchauffe », très rares sont ceux auxquels ont été expliqués les phénomènes en jeu.
La militante suédoise Greta Thunberg quitte la scène après avoir pris la parole lors de la grève du climat à Montréal le vendredi 27 septembre.
La Presse Canadienne/Paul Chiasson
Les jeunes ont raison lorsqu’il s’agit du changement climatique, dit une éthicienne : les adultes ont la responsabilité morale et éthique de prendre les mesures nécessaires pour stopper les dégâts.
Comment les aider à affronter l'aggravation des crises environnementales ?
Anna Samoylova/Unsplash
Incapable de préparer une transition écologique radicale et volontaire, l’éducation au développement durable doit se réinventer d’urgence.
Un ours polaire sur une banquise. L'Arctique est particulièrement sensible aux changements climatiques, et la façon dont il réagit est complexe et a un impact important sur le reste du globe.
shutterstock
L'Arctique est particulièrement sensible aux changements climatiques, et la façon dont il réagit est complexe et a un impact important sur le reste du globe.
La vision comptable et court-termiste des États interdit aujourd'hui de bien poser les problèmes.
Maradon 333 / Shutterstock
Les objectifs en matière de dette publique entravent les États face à une crise climatique qui exige désormais une réponse institutionnelle à l’échelle mondiale.
L’urgence climatique exige des institutions scientifiques une mobilisation totale. Mais leurs difficultés d’adaptation et le cloisonnement persistant entre disciplines freinent leur action.
Le 4 juin dernier, des activistes de l’ONG environnementale ANV-COP21 ont organisé un die-in devant l’Assemblée Nationale à Paris.
Stéphanie de Sakutin/AFP
Pour que l’urgence écologique résonne davantage, il faut ancrer l’action dans le présent et non dans un futur perçu comme inaccessible.
Depuis plusieurs mois, des jeunes de nombreux pays se mobilisent tous les vendredis pour interpeler leurs dirigeants sur l’urgence climatique.
Kevin J. Frost
Head of the academic development : University of applied arts and sciences Western Switzerland (HES-SO, Suisse), Haute école spécialisée de Suisse occidentale (HES-SO)
Directeur émérite de Recherche au Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (CEA-CNRS-UVSQ)/Institut Pierre Simon Laplace, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) – Université Paris-Saclay