La surveillance des citoyens par les États se développe dans le monde entier, mais c’est une réalité de la vie quotidienne en Chine. La population développe des tactiques mentales pour s’en distancier.
Des algorithmes peuvent être utilisés pour repérer des comportements et événements classés « à risque » lors de grands événements – une automatisation qui présente aussi des risques pour les libertés.
Un projet de réforme au niveau européen prévoit d’élargir un peu plus les possibilités d’échanges automatisés d’informations entre polices européennes, au risque de formes nouvelles de surveillance.
Les technologies de contrôle des citoyens peuvent réduire le coût social des crimes et des incivilités, mais posent de questions troublantes en termes de droit à la vie privée.
Karine Parrot, CY Cergy Paris Université; Lucie Cluzel, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières; Ludivine Richefeu, CY Cergy Paris Université; Noé Wagener, Université de Rouen Normandie, and Raphaële Parizot, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Plusieurs mesures du projet de loi Sécurité globale sont perçues comme particulièrement problématiques par l’opinion. Décryptage de chercheurs ayant participé à un documentaire sur le sujet.
Les recherches montrent que de nombreux partisans des caméras portatives minimisent la complexité de ces programmes et en exagèrent les avantages potentiels.
Les policiers français seront bientôt équipés de façon générale de caméras-piétons pour filmer leurs interventions. Une pratique déjà mise en œuvre outre-Atlantique depuis plusieurs années.
La mise en place du tri sélectif, de même que les mesures visant à lutter contre le Covid-19, permettent au régime chinois de renforcer le contrôle qu’il exerce sur sa population.
Au pays de Vladimir Poutine, l’amplification de la surveillance numérique mise en œuvre dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 suscite bien des inquiétudes.
La Chine veut jouer un rôle central dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 dans le monde. Mais ses solutions ne vont pas sans poser de nombreux problèmes en termes de respect de la vie privée…
La diffusion de la vidéo privée de Benjamin Griveaux ne doit sans doute rien au Kremlin, mais cet épisode n’en vient pas moins s’inscrire dans une longue tradition russe : celle du « kompromat ».
Chercheuse associée à la chaire « Villes et numérique » de l’Ecole urbaine de Sciences Po et au Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE), docteure associée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP), Sciences Po