Course de caisses à savon sur la nationale lors d'un rassemblement à l'appel des Soulèvements de la Terre contre le projet d'autoroute A69 entre Castres et Toulouse, près de Soual (Tarn).
Lionel Bonaventure/ AFP
Sophie Del Fa, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Le mouvement les Soulèvements de la Terre est devenu un collectif fédérateur majeur en France incarnant un renouveau des luttes écologistes et anticapitalistes radicales.
Des manifestants se heurtent aux gendarmes mobiles, le 25 mars 2023 à Sainte-Soline.
Yohan Bonnet/AFP
Si la mobilisation contre les mégabassines semble marquer une rupture dans le militantisme écologiste en France, elle s’ancre en réalité dans des tendances déjà à l’œuvre.
La station de ski de La Clusaz dans les Alpes.
Olivier CHASSIGNOLE / AFP
En occupant fin novembre 2021 le bois de la Colombière à la Clusaz, des militants écologistes ont mis en lumière les tensions autour de l’aménagement local à l’heure du changement climatique.
Les engagements revendiqués comme radicaux s’inscrivent dans une « posture de rupture et acceptent au moins en théorie le recours à des formes non conventionnelles d’action politique éventuellement illégales, voire violentes ».
Thomas Samson/AFP
Dans le contexte actuel, satisfaire par soi-même quelques besoins vitaux permet de recouvrer un peu de sentiments de capacité et de liberté. Les espaces loin des villes le permettent.
ZAD Notre Dames des Landes. La recherche d'espaces éloignés de la métropolisation touche de nombreux habitants.
by Rue89 Strasbourg/Flickr
En France un nombre croissant de personnes quittent les espaces métropolitains pour emménager dans les grandes périphéries, et ce en choisissant d’autres styles de vie, notamment l’autonomie.
Manifestation du 5 décembre 2019 pour la défense des retraites.
Jeanne Menjoulet
Romain Huët, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pourquoi l’émeute suscite-t-elle un certain enthousiasme ?
Le mouvement des gilets jaunes a, dès son apparition, recréé de la solidarité grâce à de nombreux mécanismes d'entraides aussi inventifs que ludiques. Hiver 2018.
Luc Gwiazdzinski
Léa Sébastien, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Sur différents lieux en lutte se côtoient ceux qui défendent une vision du monde et ceux qui veulent défendre un territoire, ceux qui s’opposent et ceux qui proposent des alternatives politiques.
Diogène, Jean-Léon Gérôme, XIXᵉ siècle,
Walters Art Museum
De la même manière que certains zadistes, les survivalistes brandissent par cette manière de vivre une certaine idée de la vérité. Ils s’apparentent ainsi à l’école Cynique de Diogène de Sinope.
Manifestation des étudiants dans les rues de Marseille, le 19 avril 2018.
Boris Horvat/AFP
Alain Faure, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
ZAD, Universités, SNCF : on peine à voir les convergences politiques ou idéologiques, tant les combats expriment des visions du monde différentes voire antinomiques.
Célébrations de la victoire à Notre-Dame-des-Landes après 50 ans de lutte, lors du rassemblement « Enracinons l'avenir » le 10 février 2018.
Jean-Sébastien Evrard/AFP
Penser l'après Notre-Dame-des-Landes implique de comprendre qui sont les défenseurs de cette ZAD, la pluralité de leurs profils et de leurs attentes, loin des sempiternels clichés sur les « zadistes ».
Immeuble Rhino à Genève, « des squatters vivent ici ».
Laura/Wikimedia
Les multiplications de campements à grande échelle, la banalisation de ceux abrités sous des tentes ou estompés sous les ponts démontrent que dormir est devenu un luxe.
Sur la ZAD à Notre-Dame des Landes, au matin du 9 avril 2018.
Loïc Venance/AFP
Cela fait déjà longtemps que la ZAD a cessé d’être seulement un mode opératoire employé par les opposants au projet d’aéroport pour devenir la construction d’une autre réalité.
La construction du site d’enfouissement de déchets radioactifs suscite de multiples formes d’opposition. Et la polémique a pris aujourd’hui la forme d’une controverse scientifique, politique et sociale.
Le 9 juillet, à Notre-Dame-des-Landes.
Jean-Sébastien Evrard/AFP
Malgré l’onction du référendum de juin dernier, le maintien du projet d’aéroport risque de susciter une nouvelle mobilisation sur place. Et de possibles troubles.
La croissance soutenue de l’activité aérienne pose des problèmes de santé publique et représente une menace pour l’environnement. Peut-on imaginer l’aéroport du futur sans ces perturbations ?
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2