Valérie S. Langlois, Institut national de la recherche scientifique (INRS); Julien Gigault, Université Laval; Raphaël Lavoie, Institut national de la recherche scientifique (INRS), and To Tuan Anh, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Une récente étude montre que la grande majorité des microplastiques retrouvés dans le fleuve Saint-Laurent proviennent de fibres textiles.
Coraux profonds dans le golfe de Gascogne.
Ifremer, ChEReef 2021
La plate-forme « Espions des Océans » lancée en 2023 par l’Ifremer permet à chacun d’annoter des images des fonds marins pour en identifier la faune et la flore… et faire progresser la recherche.
Pancarte indiquant une propriété privée forestière dans les Bouches-du-Rhône.
The Conversation
L'accès aux espaces naturels privés est désormais puni d'une amende de 135 euros. De quoi remettre en cause notre relation à l'environnement lorsqu'on sait qu'en France 75% des forêts sont privées.
Avec moins d’insectes pour les polliniser, les fleurs s’en détournent pour trouver d’autres stratégies de reproduction. Mais les pollinisateurs ont aussi besoin des fleurs.
Samson Acoca-Pidolle
Tandis que les insectes déclinent, les fleurs évoluent rapidement pour devenir moins attractives et dépendantes des pollinisateurs. Un cercle vicieux, les insectes ayant besoin du nectar des fleurs.
Les modèles d'agricultures durables sont nombreux, mais ils n'ont pas les mêmes pratiques et objectifs.
Raphaël Belmin
Le bio, la permaculture, la biodynamie… Les agricultures alternatives sont nombreuses, mais pas toujours faciles à distinguer. Un agronome et une biogéochimiste vous aident à y voir plus clair.
La notion de biens communs renvoie à ces ressources qui sont gérées de manière collective.
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Comment vivre des ressources de notre environnement sans les épuiser ? Cette question centrale à l’heure de la crise climatique suppose de définir ce qu’on considère comme des « biens communs » à tous.
Vue des montagnes de l'Himalaya près du parc national de Sagarmatha, au Népal.
(Shutterstock)
Nita Dyola, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) and Sergio Rossi, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
L’Himalaya est un écosystème magnifique et fragile dont les humains et les non-humains dépendent depuis des millénaires. Pour le protéger, il faudra déployer d'importants efforts de conservation.
La peur n'est pas la principale émotion ressentie par la population au contact du loup.
Axel Gomille
La peur est-elle l’émotion qui domine lors des rencontres entre loups et humains ? Une étude menée en France montre que la surprise et l’intérêt vont souvent l’emporter sur les émotions négatives.
La nature contribue de façon matérielle et immatérielle à nos existences.
Martin Dalsgaard / Unsplash
Helene Soubelet, Fondation pour la recherche sur la biodiversité and Denis Couvet, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Les contributions « matérielles » de la nature sont souvent favorisées aux dépens d’autres contributions tout aussi essentielles, engendrant des injonctions contradictoires.
Plantation de bananes en Martinique.
T photography/Shutterstock
Une étude montre une baisse de 21 % de la biodiversité en moyenne dans les parcelles de banane fréquemment traitées avec du glyphosate. Le glyphosate perturbe également davantage les espèces natives.
L'IPBES, ou GIEC de la biodiversité, appelle à des changements transformateurs de nos modes de vie pour préserver la planète.
cattan2011/Flickr
Dirk S. Schmeller, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Pour préserver l’environnement, tant en matière de climat que de biodiversité, des changements radicaux de nos modes de vie s’imposent. On peut aussi les voir comme des changements transformateurs.
Nommer le vivant est une science à part entière.
Shutterstock
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD); Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD); Mathieu Nacher, Université de Guyane, and Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Pour anticiper la prochaine épidémie d’ampleur, l’Organisation mondiale de la Santé a forgé le concept de « maladie X » : une maladie inconnue, capable de causer une pandémie. Comment s’en prémunir ?
Les vieux ennemis peuvent-ils devenir des alliés contre la pollution chimique ?
Thierry Pouilloux
L’évaluation des risques liés à la pollution chimique ne tient pas compte des interactions entre les organismes. Certains parasites semblent pourtant jouer un rôle de protecteur pour leur hôte.
Malgré de nombreuses critiques, le PIB reste, aujourd’hui encore, l’indicateur phare qui permet de jauger un territoire. Qu'en est-il à la Réunion?
Shutterstock
Louisiana Teixeira, Institut de recherche pour le développement (IRD); Amandine Payet-Junot, Institut de recherche pour le développement (IRD); Jaëla Devakarne, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Pascale Chabanet, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Sur le modèle du Bonheur National Brut forgé au Bhoutan, des chercheurs nous racontent comment ils ont bâti l'indice de Bonheur Réunionais Brut, afin de mieux penser le développement futur de l'île.
Pommiers et cerisiers en fleurs un jour de printemps.
Zena Elea/Alamy Stock Photo
Les réactions du vivant à l’apparition du printemps ont coévolué pour converger vers les mêmes dates. La floraison précoce à cause du changement climatique vient changer la donne.
Premier exemple de culture chez les animaux, les macaques japonais développent des comportements spécifiques à certains groupes.
Cédric Sueur/Université de Strasbourg
Une nouvelle haie n'offrira pas avant longtemps la richesse en espèces d’une haie ancienne détruite ailleurs ; il faudra pour cela plusieurs siècles, si les espèces n’ont pas disparu entre-temps.
Par les pelotes qu'ils rejettent, les cormorans livrent régulièrement de précieuses informations sur la biodiversité marine aux scientifiques.
Philippe Maes/Université Bretagne Sud
Cette pelote, constituée des restes de proies non digérés par un cormoran, contient de précieuses données que les biologistes qui les ramassent utilisent pour suivre la biodiversité marine.
Au milieu d'une manifestation contre la réforme des retraites, une pancarte prônant la décroissance.
FREDERICK FLORIN/ AFP
L'inclusion ou non du Sud global dans un scenario décroissant est sujet à de nombreux débats. Car cela implique de penser les dépendances économiques, le risque d'être néocolonial et la dette écologique.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)