Défilé national-socialiste à Berlin célébrant l’accession au pouvoir d’Adolf Hitler. Sa nomination à la chancellerie, le 30 janvier 1933, a consolidé la mainmise absolue du parti nazi sur le pays en quelques mois, prélude à la Seconde Guerre mondiale.
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Dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, la montée au pouvoir d’Adolf Hitler a été facilitée par les tribunaux et les avocats. Une situation similaire existe aujourd’hui aux États-Unis.
Donald Trump salue ses supporters et signe des autographes lors d'un tournoi de golf à Bedminster, au New Jersey, le 13 août 2023.
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Le soutien inconditionnel des supporters de Donald Trump n’a pas faibli malgré ses déboires judiciaires.
L'ancien président Donald Trump arrive à un meeting de campagne le 29 juillet en Pennsylvanie, quelques jours avant son inculpation pour avoir tenté de renverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020.
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L’histoire peut expliquer en partie pourquoi certains Américains croient que seul Donald Trump a leurs intérêts à cœur, et voteront pour lui – et se battront pour lui – malgré ses mises en accusation.
Des partisans de Donald Trump brandissent des pancartes dénonçant la « chasse aux sorcières » dont il est selon eux la cible, lors d’un meeting à Waco, au Texas, le 25 mars 2023.
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Comment Donald Trump fera-t-il campagne à présent qu’il a été inculpé ? Et comment gouvernerait-il s’il était de nouveau élu président… alors qu’il se trouverait en prison ?
Le littéralisme s'est répandu au-delà des textes sacrés.
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Il existe deux façons de se référer au texte : lui obéir à la lettre ou l’interpréter. La première semble étendre son influence bien au-delà sphère religieuse, en particulier aux États-Unis.
Le deuxième amendement de la Constitution américaine est systématiquement invoqué par les tenants du port d’armes pour s’opposer à l’interdiction de la détention d’armes à feu à domicile.
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L’histoire peut-elle trancher le débat sur le port d’armes aux États-Unis ? La réponse se trouve probablement dans le sens donné par les Américains au deuxième amendement de leur Constitution.
Un militant pro-choix tente de bloquer un militant pro-vie lors d'un rassemblement devant la Cour suprême des États-Unis en réponse à la fuite du projet de décision de la Cour suprême visant à annuler Roe v. Wade, le 3 mai 2022 à Washington, DC.
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Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La Cour suprême a confirmé l’authenticité d’un document présageant la fin du droit à l’avortement. Cette fuite extrêmement rare dans l’histoire des États-Unis annonce un revirement de jurisprudence.
Ketanji Brown Jackson, qui devrait être la première femme noire à être nommée à la Cour suprême des États-Unis, avec le président Joe Biden, le 25 février 2022.
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Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En proposant la candidature à la Cour suprême de la progressiste noire Ketanji Brown Jackson, Joe Biden prend une décision dont les effets se feront encore sentir bien après la fin de son mandat.
Des vidéos de l’attaque du Capitole le 6 janvier 2021 sont projetées lors d’une session de la commission d’enquête spéciale chargée d’établir les faits, le 27 juillet 2021 à Washington. L’enquête pourrait notamment aboutir à l’inculpation de Donald Trump pour incitation à l’insurrection.
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Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Donald Trump et ses soutiens entendent bien employer tous les moyens à leur disposition pour récupérer le pouvoir, notamment si le verdict des urnes en 2024 ne leur sourit pas.
Amy Coney Barrett prête serment et devient juge de la Cour suprême sous les regards de son mari et de Donald Trump, alors président des États-Unis. Washington, le 27 octobre 2020.
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La Cour suprême, actuellement au cœur du débat sur le droit à l’avortement aux États-Unis, est extrêmement politisée depuis la nomination de trois juges conservateurs sous Donald Trump.
Les partisans du droit à l’avortement ont de bonnes raisons de s'inquiéter au vu des derniers développements.
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Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Une récente décision de la Cour suprême des États-Unis semble entériner la remise en cause du droit à l’avortement par l’État du Texas. D’autres droits civiques pourraient également être menacés.
Le président Biden, à la Maison-Blanche, se dirigeant vers le bureau ovale le 9 mars 2021.
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Depuis son investiture en janvier, Joe Biden a démontré qu’il comprenait le fonctionnement de la présidence américaine moderne, tant sur le plan politique que sur celui de la psyché de la nation.
Le chef adjoint (whip) de la minorité républicaine au Sénat, John Thune, entouré (de gauche à droite) du chef de la minorité républicaine au Sénat, Mitch McConnell (R-KY), et du sénateur républicain Roy Blunt (R-MO), au Capitole, à Washington, DC., le 2 mars 2021.
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Anne E. Deysine, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Otage de la guerre que se livrent en son sein les pro-Trump et ceux qui veulent se démarquer de l’héritage de l’ex-président, le parti républicain semble voué à sombrer dans une surenchère droitière.
L'université de Californie du Sud, à Los Angeles.
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Alessia Lefébure, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Depuis quelques années, certains mouvements cherchent à encadrer la liberté d’expression dans le cadre universitaire, au nom de la protection des minorités.
Rassemblement – légal – du National Socialist Movement, l'un des principaux groupes néo-nazis aux États-Unis, le 21 avril 2018, à Draketown, Géorgie.
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Le Premier amendement de la Constitution des États-Unis protège la liberté d’expression des Américains, à un point tel que même les discours les plus haineux ont droit de cité.
Le procès de mise en accusation montre que la démocratie américaine est en bien mauvais état.
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L’acquittement de l’ancien président Trump, mis en accusation pour avoir incité à l’attaque du Capitole est un symptôme du déclin du système constitutionnel américain qui est rongé de l’intérieur.
Joe Biden pendant son discours d'investiture le 20 janvier 2021 à Washington.
Rob Carr/AFP
L’analyse textuelle du discours d’investiture de Joe Biden révèle les principaux axes de sa communication à venir, qui sera marquée par une nette rupture avec celle de son prédécesseur.
La Garde nationale américaine encercle le Capitole une semaine après que des partisans de Donald Trump l'aient prise d'assaut.
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Paul R. Carr, Université du Québec en Outaouais (UQO) and Gina Thésée, Université du Québec à Montréal (UQAM)
La démocratie a besoin d’être réformée et ce n’est pas seulement en changeant de dirigeant que l’on y arrivera. Il faut aussi repenser le système qu’il défend.
Le Président élu Joe Biden parle de la pandémie COVID-19 à Wilmington, au Delaware, le 14 janvier 2021.
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Le débat sur le collège électoral oppose ceux qui souhaitent un président choisi selon le vote populaire à ceux qui pensent que les intérêts des petits et des grands États doivent être équilibrés.
Devant le Capitole à Washington, le 6 janvier 2021.
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Clayton Besaw, University of Central Florida and Matthew Frank, University of Denver
Techniquement, la prise du Capitole par des partisans de Donald Trump ce 6 janvier n’a pas été un coup d’État. L’événement n’en révèle pas moins la grande fragilité de la démocratie américaine.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur/Professor (Université du Québec en Outaouais) & Titulaire/Chair, Chaire UNESCO en démocratie, citoyenneté mondiale et éducation transformatoire/ UNESCO Chair in Democracy, Global Citizenship and Transformative Education., Université du Québec en Outaouais (UQO)
Professeure/Professor (Université du Québec à Montréal) & Cotitulaire/Co-Chair, Chaire UNESCO en démocratie, citoyenneté mondiale et éducation transformatoire/UNESCO Chair in Democracy, Global Citizenship and Transformative Education., Université du Québec à Montréal (UQAM)