Photo publiée par l’« agence de presse » de l’État islamique, présentée comme étant celle des quatre auteurs de l’attentat du Crocus City Hall, près de Moscou, qui a fait plus de 140 victimes le 22 mars 2024.
Dans la rhétorique djihadiste, les attentats commis contre des civils sont présentés comme relevant d’une vengeance légitime. En cela, les terroristes se réclament d’une pratique très ancienne.
Migrants tadjiks contrôlés à Moscou, 2023.
The Insider Russia
Le Tadjikistan compte deux millions de migrants travaillant actuellement en Russie. C’est parmi eux qu’ont été, semble-t-il, recrutés les auteurs du massacre de Moscou.
Un soldat de la Garde nationale russe sécurise une zone alors qu'un gigantesque incendie s'abat sur l'hôtel de ville de Crocus à Moscou. Une filiale de l'État islamique a revendiqué l'attaque de la salle de concert qui a tué plus de 130 personnes.
(AP Photo/Dmitry Serebryakov)
L’Ukraine a nié toute implication dans l’attentat terroriste de Moscou. Cela ne signifie pas que la Russie n’essaiera pas d’utiliser cet événement pour intensifier sa guerre avec l’Ukraine.
Des sauveteurs dans les ruines du Crocus City Hall, Krasnogorsk, le 24 mars 2024.
Ministère des Situations d’Urgence de la Fédération de Russie
L’État islamique au Khorassan (EIK), qui vient de frapper la Russie, cherche à s’imposer comme une organisation terroriste mondiale.
Un enquêteur examine la salle de concert incendiée après l'attentat contre le bâtiment du Crocus City Hall à la périphérie ouest de Moscou, en Russie, le 23 mars 2024. Au moins 137 personnes y ont perdu la vie.
(Investigative Committee of Russia via AP)
Les auteurs de l’attentat de Moscou seraient originaires du Tadjikistan. Le pays, le plus pauvre de l’ex-URSS, connaît un régime répressif et corrompu, où l’islamisme radical fait son nid.
La salle de concert Crocus City Hall (Krasnogorsk, dans la banlieue de Moscou), le 22 mars 2024. Les terroristes ont abattu au moins 133 personnes et mis le feu au bâtiment.
AFP
Les firmes multinationales semblent parfois jouir d’une forme d’impunité pénale. Que la justice française se saisisse du cas Lafarge pourrait bien marquer une rupture d’envergure.
Des voitures brûlées
lors de l'invasion du Hamas dans le kibboutz Nir Oz, le 7 octobre 2023. Les images diffusées par le groupe terroriste font partie d'une nouvelle forme de propagande visant à démoraliser le camp ennemi.
(AP Photo/Francisco Seco)
En diffusant les images brutales de son opération du 7 octobre, le Hamas se rapproche du modus operandi de communication de l’État islamique. Il a bien compris leur pouvoir comme arme de guerre.
Mossoul, le 10 juillet 2017 : des militaires irakiens célèbrent l’annonce par le gouvernement de la libération de la ville, longtemps aux mains de l’État islamique.
Fadel Senna/AFP
Des années durant, Daech a terrorisé les populations syrienne et irakienne, et commis de nombreux attentats en Europe, en Afrique, en Asie. Aujourd’hui, peut-on dire que la nébuleuse a disparu ?
Le 2 mai 2012, à l’occasion du premier anniversaire de l’élimination d’Oussama Ben Laden, des membres d’un parti islamiste lui rendent hommage et promettent de venger sa mort, à Quetta, Pakistan.
Banaras KHan/AFP
Une enquête explosive de Reuters révèle que de nombreuses femmes auraient été forcées à avorter par l’armée nigériane dans les territoires libérés du joug des djihadistes.
Des militaires patrouillent devant un abri pour bétail gardé par un enfant au Niger.
Katja Tsvetkova/Shutterstock
Après avoir prospéré au Moyen-Orient, le djihadisme impose sa loi au Sahel, où la présence française n’aura pas réussi à protéger les populations de risques sécuritaires et humanitaires.
Des femmes irakiennes se rassemblent sur la place Tahrir de Bagdad le 25 janvier 2023 pour demander une amnistie générale pour leurs parents masculins emprisonnés et condamnés à mort pour des attaques contre les troupes américaines après le renversement de Saddam Hussein en 2003 et pour découvrir où se trouvent leurs proches disparus au cours des années de conflit sectaire sanglant qui ont balayé le pays après la chute du dictateur.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Vingt ans après l’offensive américaine, l’Irak demeure un État instable traversé par de fortes tensions.
Deux gardes-frontières talibans sur le Pont de l’Amitié Afghanistan-Ouzbékistan, le 27 octobre 2021. Au second plan, des gardes-frontières ouzbeks inspectent un camion.
Wakil Kohsar/AFP
Le Tadjikistan, l’Ouzbékistan et le Turkménistan affirment que le voisinage du très instable Afghanistan nécessite un large soutien international. Un argument qu’il convient de décrypter.
Un combattant taliban garde les lieux du site du double attentat suicide revendiqué par l’EI ayant fait plus de 182 morts, dont 13 soldats américains. Le 26 août 2021, aéroport de Kaboul.
Wakil Kohsar/AFP
Les talibans promettent qu’ils ne permettront pas aux mouvements djihadistes de prospérer sous leur autorité. Mais il est presque certain que les groupes locaux profiteront de leur prise de pouvoir.
Des combattants brandissent un drapeau de l’État islamique durant une marche d’entraînement près de Homs, en Syrie, le 30 octobre 2016.
Mahmoud Taha/AFP
Myriam Benraad, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
L’histoire du terrorisme est traversée par la vengeance. Omniprésente, la notion reste pourtant un angle mort des études sur le sujet. Cet ouvrage la remet au centre et tente de la déchiffrer.
Vingt ans après les attentats de New York et Washington, dix ans après l’élimination d’Oussama Ben Laden, l’idéologie djihadiste demeure présente dans de nombreux pays du monde.
STR/AFP
Chasser « les juifs et les croisés » des terres d’islam, renverser les gouvernements « apostats » et unifier l’oumma : c’était l’objectif de Ben Laden, et c’est toujours celui de ses épigones.
Des corps sont déchargés d’une camionnette à l’extérieur d’un hôpital après l’attentat qui a tué une centaine de personnes à l’extérieur de l’aéroport de Kaboul, le 26 août 2021. L’attaque a été revendiquée par l’État islamique au Khorassan.
Wakil Kohsar/AFP
Amira Jadoon, United States Military Academy West Point and Andrew Mines, George Washington University
Deux experts présentent l’État islamique au Khorassan, la branche afghane de Daech, active depuis plusieurs années, qui a revendiqué le sanglant attentat commis le 26 août devant l’aéroport de Kaboul.
Des enfants jouent devant un véhicule de combat Bradley (BFV) américain en patrouille dans les champs pétrolifères de Suwaydiyah, dans la province de Hasakah (nord-est de la Syrie), le 13 février 2021.
Delil Souleiman/AFP
Affaiblir l’Iran en promouvant l’autonomie kurde dans le nord-est de la Syrie voisine : telle est la ligne complexe choisie par l’administration Biden.
Des centaines de personnes adhérant à l'idéologie djihadiste créent des communautés clandestines sur des réseaux sociaux publics.
Pixabay/geralt
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po