Les thèses conspirationnistes affirmant que le coronavirus serait d’origine militaire naissent du secret absolu qui entoure les programmes d’armes biologiques conduits par divers États dans le monde.
La menace d'une pandémie mondiale de Covid-19 force la science à devenir de plus en plus ouverte. Cette transparence transforme le travail des scientifiques et pourrait changer le monde.
Enfant, on est souvent enrhumé, parce que notre système immunitaire n’a pas rencontré assez de virus pour apprendre à s’en défendre. Mais on peut aussi s’enrhumer adulte au contact d’un nouveau virus.
Peur, repli sur soi, instabilité politique, désordres sociaux, entrave à la circulation… Les conséquences d’une épidémie d’ampleur ne se limitent pas au domaine sanitaire. Comment y faire face ?
Géraldine Veron, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Une équipe de scientifiques chinois suspecte le pangolin d’être un hôte intermédiaire du Covid-19 entre les chauves-souris et l’humain. Quels éléments avons-nous pour juger de cette affirmation ?
Mis en place après l’avènement de la République populaire, le système de santé chinois a pâti de l’ouverture économique. En 2003, le SRAS a contraint les autorités à le réformer. Est-ce suffisant ?
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD) and Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Ebola, Nipah, SRAS, fièvre de Lassa, Covid-19, Zika… Transmises par les animaux, ces dangereuses maladies ont toutes émergé récemment. Pourquoi ? Une future épidémie d’ampleur est-elle à craindre ?
Les scientifiques explorent différentes avenues pour développer un vaccin contre le coronavirus, mais cela pourrait prendre plusieurs années, malgré ce qu'en disent les experts en santé publique.
Pour les autorités chinoises, au-delà de la crise sanitaire, l'épidémie de coronavirus représente également un défi majeur en termes d'image, à l'intérieur comme à l'extérieur.
Les médias véhiculent des représentations exotiques et sensationnalistes des marchés aux animaux chinois qui peuvent empêcher d’appréhender correctement les causes d’émergence des nouveaux virus.
La déclaration ne signifie pas que le risque pour les Canadiens a changé, plutôt que le Canada doit intervenir pour aider les pays dont les systèmes de soins de santé sont plus faibles.
Arne Ruckert, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa; Hélène Carabin, Université de Montréal, and Ronald Labonte, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
L'épidémie de coronavirus en Chine fait craindre une prochaine grande pandémie mondiale. Alors que l'OMS déclare une urgence mondiale, elle alimente également une pandémie de peur.
La gestion de la crise à Wuhan permettra de vérifier la capacité du gouvernement chinois à se préparer adéquatement à une pandémie et pourrait mettre à l’épreuve le règne de Xi Jinping.
Le monde entier a les yeux braqués sur la Chine, dont les autorités s'efforcent de montrer qu'elles sont parfaitement capables de gérer au mieux l'épidémie de coronavirus.
Les médias sociaux ont permis aux chercheurs du monde entier de collaborer et de coordonner leurs efforts pour lutter contre l'épidémie et contenir sa propagation.
Le nouveau coronavirus qui a émergé en Chine a déjà entraîné plus d’une centaine de décès. Que sait-on jusqu’à présent de l’infection, et quels sont les profils à risque ?
Grâce aux progrès technologiques du séquençage, les scientifiques n’ont pas tardé à partager la séquence de ce nouveau virus dans le but de comprendre son origine et de trouver un traitement.
Le coronavirus chinois peut-il se transmettre avant les premiers symptômes ? Les preuves manquent encore pour l’affirmer, mais une étude suggère que des enfants asymptomatiques peuvent le propager.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)