INRAE, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, est un acteur majeur de la recherche et de l’innovation créé le 1er janvier 2020. Institut de recherche finalisé issu de la fusion entre l’Inra et Irstea, INRAE rassemble une communauté de 12 000 personnes, avec 268 unités de recherche, service et expérimentales implantées dans 18 centres sur toute la France. L’institut se positionne parmi les tout premiers organismes de recherche au monde en sciences agricoles et alimentaires, en sciences du végétal et de l’animal, et se classe 11e mondial en écologie-environnement. Il est le premier organisme de recherche mondial spécialisé sur l’ensemble « agriculture-alimentation-environnement ». INRAE a pour ambition d’être un acteur clé des transitions nécessaires pour répondre aux grands enjeux mondiaux. Face à l’augmentation de la population, au changement climatique, à la raréfaction des ressources et au déclin de la biodiversité, l’institut construit des solutions pour des agricultures multi-performantes, une alimentation de qualité et une gestion durable des ressources et des écosystèmes.
Pour Paul-Louis Lopez-Marnet, étudiant en thèse : « Le monde connaît la recherche quand elle trouve ! Montrer, toucher ou entendre la recherche en action est bien différent, pouvoir le partager est très satisfaisant ! »
Corine Enard/Inrae
La coopération avec des artistes permet d’apporter un regard neuf, d’adopter une approche différente du travail de recherche. Illustration à travers plusieurs expériences menées à Paris-Saclay.
Ouvrier agricole marocain ramassant des courgettes dans une exploitation agricole (Bouches-du-Rhône, juin 2022)
Lucie Hautbout / Gabrielle Bichat
Oubliés de la crise agricole, les travailleurs étrangers font face à une politique migratoire ambiguë oscillant entre régulation, régularisation et répudiation.
Circuler au quotidien en vélo mais s'autoriser ponctuellement à voyager en avion, petit arrangement avec sa conscience écologique.
Vitalinka
La diversité végétale aide à combattre les nuisibles. Elle provoque une certaine confusion du côté des nuisibles, et permet à leurs prédateurs de prospérer.
Les chiens guides d'aveugle doivent accomplir un véritable travail.
Roman Chazov/Shutterstock
Pour répondre aux défis des forêts, la science ne doit plus seulement les considérer comme des objets technico-administratifs, mais comme des pourvoyeurs de services économiques et écosystémiques.
Une nouvelle haie n'offrira pas avant longtemps la richesse en espèces d’une haie ancienne détruite ailleurs ; il faudra pour cela plusieurs siècles, si les espèces n’ont pas disparu entre-temps.
il est possible de voir l'effet d'un antibiotique dans une boite de Petri.
TopMicrobialStock/Shutterstock
Si les méfaits pour la santé des aliments ultra-transformés sont de plus en plus connus. L'impact de ces produits sur notre modèle agricole l'est moins. Il est pourtant colossal.
Les arbres accumulent des mutations somatiques au cours de leur croissance. Pour les étudier chez des arbres tropicaux, des grimpeurs, dont Valentine Alt ici sur la photo, ont échantillonné différents échantillons au sein de deux arbres (ici l'angélique).
Sylvain Schmitt
Une étude venant de paraître s’intéresse aux mécanismes spécifiques des mutations chez les végétaux et permet de mieux les comprendre.
Nos systèmes alimentaires et agricoles sont en première ligne des défis climatiques, mais de nombreuses options existent pour aider à leur transformation.
Shutterstock
Nos systèmes agricoles et alimentaires sont en première ligne du changement climatique. Ils pourraient être transformés pour gagner en résilience et équité, et contribuer à la stabilisation du climat.
Militantes et agricultrices se mobilisent autant que leurs homologues masculins mais demeurent souvent invisibles dans les médias et les discours politiques. Ici, une manifestation contre Lactalis à Laval, le 21 février 2024, en amont du Salon de l'agriculture.
Damien Meyer/AFP
Le secteur agricole continue à se représenter au masculin alors que les femmes sont de plus en plus présentes dans les arènes décisionnelles et les instances de gouvernance. Décryptage d’une invisibilisation.
Incidents au salon de l'agriculture.
Kiran Ridley / AFP
Commerce international, transition verte, répartition des subventions, poids de la grande distribution… Le gouvernement répond-il vraiment aux difficultés des agriculteurs ?
Pour comprendre ce qui se joue à travers les indicateurs Ecophyto défendus par les uns ou les autres, il faut d'abord définir de quoi on parle.
USAID Egypt / Flickr
Comment s’y retrouver dans la jungle des indicateurs du plan Ecophyto, QSA, NoDU, HRI… et en quoi posent-ils problème ? L’éclairage de plusieurs experts du Comité scientifique et technique du plan.
Peu coûteux, renouvelable, le chauffage au bois est de plus en plus plébiscité, et même subventionné. Mais sa généralisation n’est pas sans risque : émissions de particules fines et effets rebond.
Les sciences participatives sont particulièrement développées en écologie, dans des campagnes d'observations et d'identifications de plantes, d'insectes ou d'oiseaux.
Skamai/Shutterstock
Les sciences participatives invitent tout un chacun à apporter sa pierre à l'édifice de la recherche. Mais comment déterminer l'apport réel de cette pratique aux connaissances ?
Le Nutri-Score permet aux consommateurs d’évaluer rapidement la valeur des aliments.
Shutterstock/antoniodiaz
Le système d’étiquetage nutritionnel Nutri-score a évolué au 1ᵉʳ janvier 2024, afin de tenir compte des recommandations nutritionnelles les plus récentes en vigueur en Europe. Voici ce qui change.
Si l’échelle du consommateur comme de l’agriculteur semble peu propice à un changement de modèle, celle du territoire permet de créer des synergies entre partenaires publics et privés.
Les terrasses rizicoles du Yuanyang, au Yunnan (Chine) dont la diversité cultivée a inspiré l'équipe de recherche pour lancer des recherches sur les effets bénéfiques de la diversité cultivée.
Jean-Benoît Morel
En agriculture il est souvent préférable de mélanger les variétés dans un même champ pour mieux résister aux pathogènes. Une nouvelle étude décortique ce phénomène au niveau biologique.