Plusieurs pistes évoquées depuis les attaques de Barcelone se révèlent obsolètes au regard des avancées majeures de ces derniers mois dans l’édification d’une Europe de la sécurité.
Un hélicoptère de la police des frontières (en 2007).
Axel Péju/Flickr
Pierre Berthelet, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Lors de chaque attaque terroriste, Schengen, en tant qu’espace de libre circulation, est pointé du doigt par la candidate du Front national. Un discours qui va à l’encontre de la réalité.
La main d'un enfant dépassant d'un drapeau géant déployé à Bucarest, le 25 mars 2017.
Andreï Pungovschi/AFP
Si l’Union veut continuer d’incarner l’idéal de paix et de prospérité de 1957, elle doit impérativement répondre aux préoccupations actuelles des Européens, tout spécialement celles de la jeunesse.
Dans le ciel de Berlin, le 26 mars 2017.
Tobias Schwarz / AFP
D’où vient ce malaise qui entoure la construction européenne ? Comment expliquer ce sentiment des peuples selon lequel la libre circulation vient éroder la cohésion nationale ?
Signature du Traité de Rome, le 25 mars 1957.
Ignoto/Wikimedia
1957–2017 : les Traités de Rome ont soixante ans. Un anniversaire à double tranchant, amenant à saisir l’audace et les réussites initiales de ces Traités, autant que les occasions et ambitions perdues.
L’Europe plie, mais ne rompt pas.
Theophilos Papadopoulos/Flickr
Les crises, lorsqu’elles ne débouchent pas sur des ruptures violentes et des catastrophes, peuvent être porteuses d’adaptations et d’innovations positives.
L’Union européenne, une construction récente, et mortelle.
Jeff Djevdet/Flickr
Après avoir dressé le diagnostic d’une Europe en crise, l’auteur se livre au délicat exercice de la prospective, envisageant trois scénarios possibles. Revue de détail.
Quelques heures après les attentats, dans le centre de Bruxelles.
Kenzo Tribouillard/AFP
Pierre Berthelet, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Face à une menace terroriste grandissante, la France somme l’Europe de prendre les mesures nécessaires. Paris lui demande surtout d’appliquer ses propres règles qui tendent vers un repli national.
Des réfugiés coincés à la frontière avec la Macédoine.
Georgi Licovski/EPA
Il y a quarante ans, le philosophe français décryptait le mécanisme qui favorise l’indifférence des sociétés prospères vis-à-vis des groupes en difficulté. Illustration avec la crise des migrants.
Au menu du Conseil européen des 18-19 février, une question cruciale : le maintien du Royaume-Uni dans l’UE et, au-delà son avenir, voire sa survie. Mais comment en est-on arrivé là ?
Le 1er février 2016, des migrants déplacés de la « Jungle »
Philippe Huguen/AFP
Les États de l’UE sont engagés dans une impasse: en s’orientant vers le rétablissement les contrôles à l’intérieur, ils signent l’effondrement de l’un des piliers de la politique migratoire.
Contrôles à la frontière entre la France et le Luxembourg, le 19 novembre 2015.
Jean-Christophe Verhaegen/AFP
Pierre Berthelet, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Plutôt que de se demander si Schengen est compatible avec la lutte antiterroriste, n’est-ce pas la volonté des États et de leurs dirigeants qui fait défaut dans la lutte antiterroriste ?
Deux soldats de l'armée belge en patrouille devant le siège de la Commission, à Bruxelles, le 24 novembre.
Benoit Doppagne/Belga /AFP
Pierre Berthelet, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Crise des migrants, attentats de Paris : l’Union européenne est décidée à mieux contrôler les mouvements en son sein. Mais les États membres ont du mal à renoncer à leur souveraineté en la matière.
Deux jeunes migrants capturés par une caméra de télévision dans la gare de Budapest.
Youtube
Un geste jugé déplacé dans une vidéo tournée dans un lieu accueillant des migrants a suscité l’émoi sur les réseaux sociaux, rappelant que l’intégration passait aussi par le langage non verbal.