La chanteuse suédoise Loreen, ici après sa victoire à l’Eurovision 2012, a remporté de nouveau le concours en 2023. À elle seule, elle compte donc plus de victoires que la Finlande, titrée une seule fois, contre sept au total pour la Suède. Un déséquilibre au palmarès qui ne nuit pas à la proximité et à la solidarité entre les deux pays, qui votent quasi systématiquement l’un pour l’autre.
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La tenue de l’Eurovision en Suède est l’occasion de revenir sur la façon dont, depuis sa création en 1956, le concours reflète l’étroitesse des liens entre le pays hôte et la Finlande voisine.
La chanteuse et compositrice Mae Muller, qui représente le Royaume-Uni, participe à une répétition avant le concours Eurovision de la chanson 2023.
Paul Ellis / AFP
Stéphane Resche, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC) and Quentin Mauduit, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le concours de l’Eurovision est une caisse de résonance continentale où intérêts nationaux et enjeux économiques sous-jacents se multiplient et se diversifient au fil des éditions.
En mars, la star du hip-hop russe Oxxxymiron a organisé à Istanbul, Berlin et Londres une série de concerts de charité dont les recettes ont été consacrées à l’aide aux réfugiés ukrainiens.
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Malgré l’intense pression exercée par le pouvoir, de nombreux représentants du monde russe de la culture disent leur opposition à la guerre. Un comportement inacceptable pour le Kremlin.
Kalush Orchestra, candidat de l'Ukraine au concours Eurovision de la chanson 2022, se produit devant des réfugiés juifs ukrainiens lors d'un spectacle dans un hôtel de Jérusalem, le 5 avril 2022.
AFP
Stéphane Resche, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
À une période plutôt dense – et assez sombre – du point de vue des relations internationales, s’ajoute un calendrier propice à la politisation sur et en dehors du plateau du concours.