Le Gabon participe à de nombreuses opérations multilatérales. Une façon de peser sur l’échiquier régional et, pour ses hauts gradés, de prétendre à une carrière politique par la suite.
Les écrivains gabonais sont désormais ouvertement politiques et virulents, cassant avec la littérature du silence. Graffiti à Libreville.
Brian Gratwicke/Flickr
Dans un contexte politique sensible, l’émergence d’une littérature de fiction engagée et d’essais virulents tranche avec la « littérature du silence » au Gabon.
Le président sortant Ali Bongo, proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle, lors des funérailles d'un policier tué durant la crise post-électorale.
Steve Jordan/AFP
Sauf à imaginer une irrésistible insurrection populaire, il est probable que tout le monde va rentrer dans le rang, car la « communauté internationale » va mettre son poids dans la balance.
Des partisans de Jean Ping, le 10 septembre à Libreville, manifestent pour la publication des vrais résultants, la main blanche en signe de paix.
Florian Plaucheur/AFP
Le pouvoir gabonais ne pouvait pas ignorer que chaque électeur détenteur d’un smartphone est devenu une commission électorale et une Cour constitutionnelle à lui tout seul.
Devant un mausolée improvisé à Libreville, en mémoire des victimes des violences post-électorales.
Marco Longari/AFP
La crise actuelle n’est pas seulement la conséquence d’une simple fraude électorale, mais du ras-le-bol contre un État qui s’est ingénié à manipuler la démocratie et à en bloquer le développement.
Libreville s’est embrasé aussitôt après la proclamation des résultats de l’élection présidentielle.
Marco Longari =/AFP
Trois présidents depuis l’indépendance en 1960 ; la stabilité politique de cet État faiblement peuplé d’Afrique centrale a longtemps reposé sur un système de redistribution aujourd’hui en panne.
Campagne électorale en juillet 2011 à Kinshasa (Congo).
Monusco/Flickr
Au cours de l’année 2016, près d’une vingtaine d’élections présidentielles auront lieu sur le continent africain. Est-ce un bon indicateur des progrès de la démocratie ? Ce n’est pas si sûr.
Les Afriques dans le Monde (LAM), Christian Bouquet et Valérie Alfaurt
Le 20 mars dernier, le président sortant du Niger, Mahamadou Issoufou, a été réélu haut la main. Mais la fiabilité du fichier électoral et l'ampleur de sa victoire nourrissent les doutes