La secrétaire du Parti démocrate Elly Schlein, ici lors d’un discours lors d’une manifestation de l’opposition au gouvernement Meloni à Rome sur la Piazza del Popolo le 11 novembre 2023.
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Dans le film oscarisé de Paolo Sorrentino, « La Grande Bellezza », les grands thèmes associés au leader de droite sont clairement dessinés.
Une journée de « deuil national » a été décrétée le 14 juin 2023, deux jours après le décès de l’ex-premier ministre Silvio Berlusconi (ici en 2008 lors d’un sommet au Japon).
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Dette publique, pauvreté, infrastructures… Le bilan économique des mandats de premier ministre de l’homme d’affaires, décédé le 12 juin, reste largement négatif malgré la modernisation promise.
Giorgia Meloni entourée (de gauche à droite) du membre de la Chambre des députés Antonio Tajani, de la sénatrice Licia Ronzulli, de l'ancien premier ministre et leader du parti Forza Italia Silvio Berlusconi et du leader de la Lega Matteo Salvini, s'adresse aux médias après une entrevue avec le président italien Sergio Mattarella en vue de la formation du prochain gouvernement, au Palais du Quirinal à Rome le 21 octobre 2022.
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En Italie, les gouvernements ne restent généralement pas en place longtemps. Giorgia Meloni, à peine devenue Présidente du Conseil des ministres, a déjà éprouvé des difficultés à constituer le sien…
Far-Right party Brothers of Italy’s leader Giorgia Meloni shows a placard reading in Italian “Thank you Italy” at her party’s electoral headquarters in Rome, early Monday, Sept. 26, 2022. Italians voted in a national election that might yield the nation’s first government led by the far right since the end of World War II.
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Le programme du parti de Giorgia Meloni et celui de la coalition de centre droit reprend essentiellement des thèmes conservateurs et nationalistes présents depuis plusieurs élections.
Le 26 septembre, au lendemain des législatives remportées par la droite, Enrico Letta annonce son retrait prochain de la tête du Parti démocrate. Pour la gauche italienne, l’heure est à la reconstruction.
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Ensemble, les trois principaux partis de gauche et du centre ont obtenu plus de voix que la droite victorieuse aux législatives. Peuvent-ils s’entendre en vue des prochaines échéances ?
Peinture murale du street artist Tvboy, à Rome , qui se moque de la coalition de la droite italienne qui a remporté les élections du 25 septembre.
Tvboy
Giorgia Meloni souhaite un « blocus naval » pour empêcher les migrants venant de Libye de rejoindre l’Italie. Une option que même son allié Matteo Salvini ne partage pas.
Malgré ses racines fascistes, le parti Fratelli d’Italia (Frères d’Italie) de Giorgia Meloni, ici entourée de Silvio Berlusconi et Matteo Salvini, a vu sa popularité augmenter rapidement à l’approche des élections législatives du 25 septembre.
(AP Photo/Andrew Medichini)
Alors que l'opposition a pratiquement abandonné, un parti issu du fascisme de l'après-guerre est sur le point de former un gouvernement.
Mario Draghi au Sénat le 20 juillet, jour de sa démission après un an et demi à la tête d’un gouvernement appuyé par une très large coalition qui a fini par voler en éclats.
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La grande coalition qui soutenait le gouvernement de Mario Draghi n’aura duré qu’un an et demi. Des législatives anticipées ont été fixées à septembre prochain. Leur issue semble très ouverte.
Milan, la Place du Dôme, coeur pulsant de la ville
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Au cœur de la mondialisation et gouvernée par la gauche, mais encerclée par la Ligue et emblématique pour le parti de Salvini, Milan sera un enjeu politique majeur des prochaines années.
A Milan, le 18 mai 2019. Un Matteo Salvini moins sûr de lui qu'il n'y paraît.
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Au lieu de servir de marchepied vers son hégémonie politique en Italie, cette élection européenne pourrait bien marquer l’amorce d’un nouveau cycle, moins pour le dirigeant de la Ligue.
Silvio Berlusconi et Matteo Salvini (Ligue du Nord), les faux-semblants d'une alliance de façade.
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Bien qu’ils s’en défendent et qu’ils soient en très forte concurrence, le M5S et la Ligue du Nord pourraient converger vers un accord de gouvernement. Pourquoi ?
Luigi Di Maio, le dirigeant du M5S, à Naples le 4 mars. Il est l'un des gagnants du scrutin de dimanche.
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Arrivé en tête, le M5S doit trouver des alliés. À gauche, le départ de Matteo Renzi est acté, tandis que Silvio Berlusconi et Matteo Salvini vont se disputer le leadership de la droite.
Manifestation anti-fasciste, le 24 février, dans les rues de Rome.
Andreas Solaro/AFP
Aucun parti ne semble en mesure de dégager une majorité solide à l’issue du scrutin de dimanche. La déception de l’électorat pourrait se solder par une forte abstention.
Le dirigeant de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, le 24 février, à Milan.
Miguel Medina/AFP
Riches en résultats inattendus ou mal perçus, ces élections législatives sont un ferment de recomposition politique qui fera date dans l’histoire de la Vᵉ République.
Professeur des Universités, directeur du master en relations franco-italiennes, Université Côte d'Azur, Chercheur associé à la Fondation pour la Recherche Stratégique (FRS, Paris), professeur et membre du CISS de l'université LUISS de Rome, Université Côte d’Azur