Après un mois de guerre en Ukraine, la Chine n’a toujours pas annoncé ses couleurs. Une intervention diplomatique de Pékin dans le conflit pourrait atténuer les tensions avec les États-Unis.
Longtemps, le dictateur de Minsk a marché sur une corde raide entre la Russie et l’Occident. Désormais, il se retrouve, à son corps défendant, pleinement aux côtés du régime de Moscou.
Raconter l’histoire cinématographique d’Odessa, aujourd’hui au centre de l’attention mondiale, c’est aussi raconter l’histoire de l’Europe contemporaine.
La situation sanitaire en Ukraine devient dramatique. Le conflit vient en effet mettre en péril le contrôle déjà précaire de l’épidémie de Covid au sein d’une population vulnérable car peu vaccinée.
Il n’existe aucune réponse simple pour limiter la dépendance européenne à l’énergie russe, et la recherche de compromis entre les pays-membres pourrait prendre du temps.
La Cour pénale internationale a lancé une enquête qui s’annonce longue et difficile pour établir si des crimes de guerre ont été commis dans le cadre de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
L’Histoire a toujours servi d’arme dans l’ancienne URSS, un moyen de contrôler le récit et de nier la vérité du passé. Vladimir Poutine tente maintenant de contrôler ce récit par la guerre.
Le préjugement sur la valeur des personnes (le vrai réfugié, le faux réfugié, le migrant économique) oriente vers des attitudes accueillantes ou méfiantes.
Selon le philosophe russe Alexandre Kojève en 1947, la prise de conscience qu’il n’y a plus de raisons de massacrer des populations innocentes marque un achèvement pour l’humanité.
La guerre déclenchée par la Russie en Ukraine a rebattu les cartes sur le continent européen. La neutralité n’est plus envisageable, chaque pays étant sommé de choisir son camp.
Devant les difficultés militaires des Russes en Ukraine, la guerre psychologique devient un élément stratégique. La présence de soldats tchétchènes participe à l’effort de déstabiliser l’ennemi.
Pour les nationalistes russes, la langue ukrainienne est classée comme un dérivé de la langue russe, et l’invasion ressemble moins à un acte d’agression qu’à une réintégration.
Les mesures de protection temporaire prises par le Canada à l’égard des Ukrainiens permettent de régler leur situation plus rapidement. Mais cela deviendra-t-il la norme pour les futurs réfugiés ?
Les choix de vote (ou non) lors de la résolution à l’ONU condamnant l’agression russe contre l’Ukraine révèlent la position des différents pays africains vis-à-vis de la Russie.
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Post-doctorant au Centre d'études sociologiques et politiques Raymond Aron (EHESS), Docteur en science politique associé au Centre de recherche Europes-Eurasie (CREE) de l'INALCO, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)