L’accumulation de polluants synthétiques dans la graisse des orques nuit à la santé de ces mammifères marins. Il est urgent d’agir pour résoudre ce problème.
Maxime Thomas, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Hugo Asselin, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT); Mebarek Lamara, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), and Nicole Fenton, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les activités humaines peuvent affecter les plantes, ce qui a des conséquences pour les populations humaines qui les consomment.
En analysant de petits échantillons de graisse d’orque, les scientifiques peuvent découvrir leur régime alimentaire. Cela a des répercussions sur notre compréhension de l’évolution des écosystèmes.
Les PFAS, aussi appelés « polluants éternels », sont des contaminants que l’on retrouve partout et qui ont des effets nocifs sur la santé. Il est plus que temps d’interdire leur utilisation.
On recommande de privilégier la viande, le foie et le cœur des jeunes phoques et d’appliquer des mesures sanitaires standard (gants, cuisson) lors de la manipulation des phoques et de leurs produits.
Les absorbants UV et les antioxydants industriels sont utilisés dans plusieurs biens de consommation afin de les protéger des rayons UV. Ils peuvent avoir un impact sur la santé des écosystèmes.
Plusieurs produits chimiques de la famille des retardateurs de flamme, ajoutés à une gamme de produits de consommation courante, se retrouvent dans l’environnement et contaminent la faune aquatique.
Valérie S. Langlois, Institut national de la recherche scientifique (INRS) and Isabelle Plante, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Il est maintenant possible de détecter les perturbateurs endocriniens à des concentrations infiniment petites, pavant la voie vers une meilleure réglementation et une gestion internationale.
Valérie S. Langlois, Institut national de la recherche scientifique (INRS) and Isabelle Plante, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Il existe de nombreuses évidences de l’implication des perturbateurs endocriniens dans le dysfonctionnement de la reproduction chez plusieurs espèces, y compris les humains.
Les régions arctiques et subarctiques ne sont plus exemptes de contamination industrielle. Des polluants persistants (PFAS) ont été retrouvés dans le sang des populations isolées du Nord canadien.
Le saumon du Pacifique partage ses eaux avec des saumons de l’Atlantique non indigènes élevés pour la consommation. Ils ont été contaminés par un virus introduit par ces derniers.
La réglementation a permis de réduire les émissions de mercure à l’échelle mondiale, mais les risques pour les écosystèmes océaniques et la santé humaine pourraient s’aggraver.
Une enquête a montré que les niveaux de plomb dans l’eau de cinq villes canadiennes étaient comparables à ceux de Flint, au Michigan, au pire du scandale de l'eau contaminée.