Aurelie Niaudet, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Plus de 400 000 tonnes de nanomatériaux sont produites et importées en France chaque année. Mais ces objets constituent aujourd’hui encore des défis scientifiques importants d’évaluation des risques.
Les professionnels répondent au conflit éthique de diverses façons, entre politique de l’autruche, soutenir mordicus les bienfaits des produits, et parfois décider de quitter le secteur.
L’action en référé lancée par Bruxelles, qui reproche notamment au laboratoire des retards de livraison, repose sur l’hypothétique preuve d’une insuffisance des moyens déployés.
Selon une étude, une bonne réputation de l’acquéreur peut favoriser la prise de risque tout comme elle peut conduire à une plus grande prudence dans ce type d’opération.
La suspension temporaire de la propriété intellectuelle réclamée par Washington et Paris entraînerait une longue réorganisation de la production incompatible avec l’urgence qu’exige la pandémie.
La stratégie des grands laboratoires pharmaceutiques consistant à déléguer la recherche aux biotechs depuis le début des années 2000 explique notamment leur retard actuel.
Des accords de licence entre les groupes pharmaceutiques et le Medicines Patent Pool, en coopération avec l’OMS, pourraient accélérer l’accès aux doses pour les pays les plus pauvres.
Connue officiellement depuis 115 ans, il n'y a toujours pas de traitement contre l'Alzheimer. Le cerveau humain est extrêmement complexe, et la maladie d'Alzheimer est sa maladie la plus complexe.
Actuellement, un brevet appartient à l’entreprise qui emploie l’inventeur. Un principe qui limite l’innovation, comme semble l’illustrer l’échec de grands groupes pharmaceutiques face à la Covid-19.
La pandémie de CoVID-19 et la recherche de solutions pharmacologiques préventives ou curatives propulsent le médicament au cœur de l'actualité. Retour sur ses différentes dimensions.
Plus de 2,5 milliards de doses du vaccin Oxford-AstraZeneca ont été commandées dans le monde, ce qui constitue une lueur d’espoir dans la lutte contre la pandémie.
Trois exemples l’illustrent : la fraude au vin en France avant 1907, le scandale des moteurs diesel en 2015 et la communication trompeuse sur les médicaments Avastin et Lucentis.
Pour les sociétés de biotechnologies actuellement lancées à la recherche d’un moyen d’endiguer l’épidémie, un échec décevrait les espoirs des investisseurs et compliquerait leur situation post-Covid.
L’Inde est rentrée dans la course aux vaccins anti-Covid-19 : le rôle des entreprises pharmaceutiques indiennes devrait être déterminant, notamment dans les pays du Sud.
Philippe Frouté, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Les conséquences économiques du confinement et l’expansion du Covid-19 en Afrique impliquent de repenser les institutions de protection de la propriété intellectuelle dans le domaine de la santé..
Professeur des universités, médecin hospitalier, Inserm 1107, CHU Clermont-Ferrand, Président de la Fondation Institut Analgesia, Université Clermont Auvergne (UCA)