En ces temps d’épidémie où les « fake news » se propagent aussi à la vitesse grand V, retour sur les rôles essentiels de l’éducation aux médias et de la formation aux sciences.
La pandémie du Covid-19 nous oblige à accélérer la transformation à l’échelle mondiale des pratiques de partage des connaissances et de collaboration tout au long de la vie.
Les écoles sont fermées mais les cours continuent, assure le ministère de l’Éducation. Pour maintenir le lien avec les familles, il compte sur Internet, mais investit aussi des médias plus anciens.
Malgré le confinement, les chercheurs ne renoncent pas au dialogue avec le grand public. Ils lancent de nouveaux formats sur le web, montrant que la science peut s’expérimenter et se raconter partout.
Si le travail s’infiltre de plus en plus dans l’espace privé par le biais du numérique, la famille restait une dimension souvent passée sous silence en entreprise. Le confinement change la donne.
Si la consultation intempestive de smartphones interfère avec les échanges en famille, le numérique permet aussi de se construire des références communes. Quelques pistes pour mieux penser son usage.
Quand des étudiantes en école d’ingénieur ou en fac de sciences initient des élèves de primaire à la programmation, cela peut-il éveiller des vocations pour le numérique chez les petites filles ?
Les applis dédiées à l’étude des langues rencontrent un vrai succès. Mais peuvent-elles répondre aux besoins de tous les internautes ? Revue de l’offre existante.
Les guides sur le numérique dédiés aux adolescents mettent l’accent sur les dangers. Mais ne faut-il pas aussi s’interroger sur les ressorts psychologiques qui fondent cet attrait des écrans ?
Laurence Corroy, Université Sorbonne Nouvelle, Paris 3 and Sophie Jehel, Université Paris 8 – Vincennes Saint-Denis
Les lycéens réussissent-ils à préserver leur vie privée face à ces machines de guerre économique que sont Snapchat ou Instagram ? Quelques réponses avec une enquête de terrain menée en 2019.
Luc Rocher, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Les données personnelles sont le carburant de l’économie numérique. Seulement voilà, nous n’avons pas envie que l’on nous trace. On nous dit qu’il est possible de les rendre anonymes. Vraiment ?
Lorsqu’on enseigne la créativité, on sait à quel point les moments de détente sont essentiels pour stimuler la recherche d’idées. Or nous vivons dans un monde ultra-rapide. Et si on méditait ?
Quelle est l’économie de la production des données numériques et du fonctionnement des algorithmes ? Comment les êtres humains s’en emparent-ils ? Pour en savoir plus, passage par la sociologie.