Les violences faites aux femmes dans les armées font à nouveau la une de l’actualité. L’histoire récente de la gendarmerie montre pourtant que les militaires ne sont pas inactifs face à elles.
En France, le focus de la recherche a longtemps été sur les victimes de violence contre partenaire intime plutôt que sur leurs auteurs. Une vaste étude pluridisciplinaire vient pallier cette lacune.
Ces trois sœurs dominicaines assassinées le 25 novembre 1960 par le régime de Trujillo sont passées à la postérité : le 25 novembre est, depuis 1999, la Journée contre les violences faites aux femmes.
Comment l’ordonnance de protection visant à empêcher les violences faites aux femmes dans le cadre conjugal aboutit paradoxalement à instituer un seuil de violence « juridiquement acceptable » ?
Au cours de cet entretien, Bérénice Hamidi évoque avec nous les freins à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles dans les milieux artistiques français.
Sandrine Dauphin, Institut National d'Études Démographiques (INED)
De nombreuses lois ont pour ambition d’améliorer l’accueil des victimes et leur protection mais elles ne prennent pas en compte l’origine systémique des violences.
En lançant par exemple des initiatives contre les violences faites aux femmes, de grands groupes investissent le champ d’action de la puissance publique en cherchant à renforcer leur impact sociétal.
Les deux années de règne des talibans en Afghanistan nous ont appris que les initiatives classiques en matière de droits de la personne ne suffisent pas à lutter contre l’apartheid de genre.
Dans cet État périphérique, à la frontière du Myanmar, des violences interethniques ont déjà fait des dizaines de morts. La réaction du gouvernement central a été tout à fait insuffisante.
Comment s’organiser pour tendre vers une société sans violence ? Les collectifs féministes sont de véritables laboratoires d’expérimentations. Une analyse du mouvement des colleuses et des colleurs.
Virginie Rozée, Institut National d'Études Démographiques (INED) and Clémence Schantz, Institut de recherche pour le développement (IRD)
« Koh Lanta de la maternité » ou « Bulle sans Covid » : les expériences d’accouchement des Françaises durant la pandémie ont varié. Des recherches scientifiques ont fait le bilan.
Le principe de présomption d’innocence est désormais régulièrement remis en question dans le débat public lors d’affaires particulièrement médiatisées. Explications.
Par rapport à d’autres mobilisations en ligne, la particularité des discours numériques de #NousToutes ou d’autres associations féministes consiste dans la place accordée au soutien des victimes.
Lorsque le harcèlement est dirigé contre des femmes politiques, des militantes et des journalistes parce qu’elles sont des femmes, il constitue une menace pour la démocratie.
Les violences gynécologiques ou obstétricales ne relèvent pas toujours du pénal. Le droit offre aux victimes d’autres recours, parfois méconnus, pour dénoncer ces atteintes.
Le régime iranien met en œuvre des politiques et des pratiques de ségrégation et de discrimination similaires à celles pratiquées en Afrique du Sud sous l’apartheid.