Redwan Hussein (à gauche), représentant du gouvernement éthiopien, et Getachew Reda, représentant du Front populaire de libération du Tigré (FPLT), se serrent la main après avoir signé un accord de paix entre les deux parties à l’issue de négociations menées par l’Union africaine pour résoudre le conflit en Éthiopie, à Pretoria (Afrique du Sud), le 2 novembre 2022.
Phill Magakoe/AFP
Après une guerre civile d’une grande violence qui a duré deux ans, un accord a récemment été signé entre les acteurs du conflit éthiopien. La prudence demeure toutefois de mise…
Un soldat éthiopien devant un brasier allumé pour les célébrations de Meskel, qui commémorent la découverte supposée de la Vraie Croix par Sainte Hélène (selon la foi chrétienne), dont une partie serait en Éthiopie. Addis-Abeba, 26 septembre 2021.
Eduardo Soteras/AFP
Vue comme un malheur pour l’Afrique, la « fuite de ses cerveaux » n’est pas si catastrophique : la diaspora africaine participe largement au développement du continent.
Militaires de l'armée loyaliste éthiopienne à l'issue d'un entraînement au camp de Dabat, à proximité de la région du Tigré, où le pouvoir central conduit une opération militaire de grande envergure depuis plus d'un an, le 14 septembre 2021.
Amanuel Sileshi/AFP
Alors que l’Éthiopie s’enlise dans un conflit meurtrier et va au-devant d’une crise humanitaire catastrophique, on parle peu du pays dans les médias français. Une situation habituelle mais tragique.
Trois pays africains ont participé aux essais du vaccin RTS,S (ici, à la polyclinique Ewim au Ghana).
Cristina Aldehuela/ AFP
Il n’est pas parfait, mais un premier vaccin contre le paludisme vient d’être recommandé par l’OMS. RTS,S est un espoir. De quoi relancer la lutte contre un parasite dur à combattre et à traiter.
Une femme à la frontière du Sahel, au Nigeria.
Derick Ceyrac / AFP
Jean-Luc Chotte, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Vingt ans après son lancement, le bilan de ce projet de lutte contre la désertification au Sahel est décevant. Retour sur les défis à relever pour qu’il poursuive plus efficacement ses objectifs.
Soldats éthiopiens faits prisonniers par les rebelles tigréens, photographiés le 2 juillet 2021.
Yasuyoshi Chiba/AFP
Le premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, prix Nobel de la paix en 2019, mène une guerre violente aux séparatistes du Tigré. Dans ce conflit tragique, il a commis au moins trois erreurs majeures.
Sur cette photo prise le 25 novembre 2020, un soldat éthiopien montre des impacts de balles tirées lors de l'attaque du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), le 3 novembre 2020, contre le 5e bataillon du commandement nord de l'armée éthiopienne à Dansha, en Éthiopie.
Eduardo Soteras/AFP
La rébellion au Tigré, violemment réprimée, menace d’aboutir à une sécession de cette province – une sécession qui pourrait en entraîner d’autres…
Le président de l'Erythrée, Issayas Afeworki (à gauche), et le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed à Gondar (Ethipoie), le 9 novembre 2018.
Eduardo Soteras/ AFP
Une période de transition s’est ouverte, en parallèle de ce processus régional de paix, pour chacun des régimes de la région, crispés par les événements au Soudan et en Algérie.
Deux femmes venues d'Erythrée célèbrent la réouverture de la frontière avec l'Ethiopie, le 11 septembre 2018.
Stringer/AFP
La rapide pacification des relations entre l’Éthiopie et l’Érythrée aura surpris même les observateurs les plus avertis. Comment expliquer un si brusque renversement ?
Des migrants illégaux arrêtés à Tripoli par les forces de sécurité libyennes, avril 2016.
Mahmud Turkia/AFP
Wolfram Lacher, German Institute for International and Security Affairs
L’UE serait bien avisée d’abandonner les propositions actuelles de coopération avec la Libye visant à enrayer les flux migratoires. Le renvoi des migrants dans un pays en guerre serait inadmissible.
Avec un taux de croissance avoisinant les 10 % et un rôle diplomatique de plus en plus actif, l'Ethiopie s'impose sur la scène africaine. Mais la démocratisation du pays se fait attendre.
Chargé de cours en histoire de l'Ethiopie et en histoire de l'Afrique de l'Est, chercheur associé au CESSMA (UMR 245), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)