Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Le choix de Quim Torra, une personnalité sans expérience pour diriger la Catalogne, s’inscrit dans la vague de populisme qui inonde l’Europe et oriente vers la droite extrême le nationalisme catalan.
Le 25 mai 2018, à Tokyo, devant un écran géant.
Behrouz Mehri / AFP
Si le sommet pouvait juste avoir été retardé afin de se tenir finalement à quelques jours de l’élection de mi-mandat, en novembre 2018, ce serait une véritable aubaine pour les républicains.
L'avocat Giuseppe Conte, nominé à la présidence du conseil italien le 24 mai, s'adresse ici aux journalistes après son entrevue avec le président italien Sergio Mattarella la veille.
Vincenzo Pinto/AFP
L’interdiction pour les francs-maçons de participer au gouvernement renvoie l’Italie à ses heures les plus sombres.
Luigi Di Maio (à gauche), avec l'avocat et membre de son parti, le Mouvement 5 étoiles, Giuseppe Conte, pressenti pour le poste de Président du Conseil.
Filippo Monteforte/AFP
Une alliance contre-nature, mais conforme au message des électeurs, se met en place à la tête de l’Italie, rassemblant le Mouvement 5 étoiles et la Ligue.
Si les membres de l'UKIP (parti d'extrême-droite anglais) étaient des pigeons, Clacton-on-Sea de #Banksy.
Duncan Hull/Flickr
Loin d’être affaibli par la modernité, le sentiment d’appartenance à une communauté ethnique ou religieuse « primordiale » domine aujourd’hui la politique.
Des militants de Génération Identitaire à Nevache, près de Briancon, sur la frontière alpine franco-italienne en 2018.
Romain Lafabregue/AFP
Plusieurs associations appellent à la dissolution du mouvement Génération Identitaire. Retour sur un groupuscule bien implanté en France.
Les présidents français et américain, accompagnés de leurs épouses, plantent ensemble un jeune chêne, cadeau de la France, dans les jardins de la Maison Blanche , le 23 avril 2018.
Jim Watson/AFP
Mauvaise surprise pour celles et ceux qui avaient pensé que le président français allait se dresser sur la route de l’Américain et défendre la lutte contre le climat : il a juste planté un chêne.
Après la poignée de main « virile » du 25 mai 2017, le « hug » amical du 24 avril 2018 ?
Mandel Ngan/AFP
Un an après une rencontre à Bruxelles où le président français avait voulu démontrer sa robustesse face à Trump, les deux hommes pourraient bien marcher main dans la main.
Manifestation des étudiants dans les rues de Marseille, le 19 avril 2018.
Boris Horvat/AFP
Alain Faure, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
ZAD, Universités, SNCF : on peine à voir les convergences politiques ou idéologiques, tant les combats expriment des visions du monde différentes voire antinomiques.
Le premier ministre Viktor Orban, le 8 avril, lors des législatives en Hongrie.
Attila Kisbenedek/AFP
Viktor Orban, loin de chercher à casser la construction européenne, agit de façon à la faire sortir du courant des Lumières dans lequel elle s’inscrit depuis 1950.
Le premier ministre sortant et favori de l'élection du 8 avril, Viktor Orbán (ici le 15 mars, à Budapest).
Attila Kisbenedek/AFP
Le bouillant premier ministre candidat Viktor Orban ne résume pas à lui seul la politique hongroise : ce pays est aujourd’hui face à trois grands défis que la prochaine législature devra affronter.
Beppe Grillo, le 2 mars 2018, à Rome, lors du dernier meeting de la campagne.
Filippo Monteforte/AFP
Le M5S se distingue des partis populistes européens : il s’agit d’un mouvement de fans activistes mobilisés par les messages d’une « célébrité-marque » issue de l’industrie culturelle, Beppe Grillo.
Vladimir Poutine, le 18 mars 2018, jour de présidentielle en Russie.
Yuri Kadobnov/AFP
Cette victoire, qui résulte d’une campagne sans relief et d’une opposition divisée, laisse ouvertes de nombreuses questions sur l’évolution du pays à horizon 2024 et sur la succession de Poutine.
Vladimir Poutine, le 1er mars 2018, au Kremlin avec une journaliste de NBC.
Alexei Druzhinin/Sputnik/AFP
Françoise Daucé, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Il ne faut pas se laisser abuser par le caractère formel de l’élection. Ce qui se joue est ailleurs, dans les espaces critiques qui se reconfigurent en réponse à l’ordre public imposé par le Kremlin.
Condamnée par nombre d’économistes, l’annonce sur l’acier ne peut exonérer les grandes puissances commerciales d’une part de responsabilité dans la hausse de la conflictualité de l’économie mondiale.
Silvio Berlusconi et Matteo Salvini (Ligue du Nord), les faux-semblants d'une alliance de façade.
Alberto Pizzoli/AFP
Bien qu’ils s’en défendent et qu’ils soient en très forte concurrence, le M5S et la Ligue du Nord pourraient converger vers un accord de gouvernement. Pourquoi ?
Luigi Di Maio, le dirigeant du M5S, à Naples le 4 mars. Il est l'un des gagnants du scrutin de dimanche.
Carlo Hermann/AFP
Arrivé en tête, le M5S doit trouver des alliés. À gauche, le départ de Matteo Renzi est acté, tandis que Silvio Berlusconi et Matteo Salvini vont se disputer le leadership de la droite.
Manifestation anti-fasciste, le 24 février, dans les rues de Rome.
Andreas Solaro/AFP
Aucun parti ne semble en mesure de dégager une majorité solide à l’issue du scrutin de dimanche. La déception de l’électorat pourrait se solder par une forte abstention.
Le dirigeant de la Ligue du Nord, Matteo Salvini, le 24 février, à Milan.
Miguel Medina/AFP
Les fake news ont toujours existé et font partie des outils de propagande. Si on s’y interesse aujourd’hui, c’est qu’une chose a changé : l’économie du contrôle des flux d’information.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)