Une femme marche sous la pluie à Dhubri, le long de la frontière indo-bangladaise, le 30 juillet 2019. Auparavant considérée comme l’une des plus faciles à franchir au monde, cette frontière a été bordée de barbelés et de béton par l’Inde au début des années 2000 pour lutter contre l’afflux de travailleurs immigrés venus du Bangladesh.
AFP
Anuradha Sen Mookerjee, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis le 31 août, en Inde, environ 2 millions de personnes sont sur le point d’être déchues de leur citoyenneté, inscrivant encore un peu plus l’Inde dans le sillage d’un populisme mondialisé.
Et si l'annonce de Boris Johnson de suspendre le parlement britannique n'était qu'un énorme coup de bluff destiné à faire céder l'adversaire?
AFP
Les autocollants ‘anti LGBT’ qui sont apparus en Pologne fin juillet participent d'un même terreau haineux, où les ultra-conservateurs retournent le discours victimaire à leur avantage.
Le futur probable premier ministre de Sa Majesté, Boris Johnson, le 4 juillet 2019, en visite de terrain dans le nord-est de l'Angleterre.
Oli Scarff/AFP
Frédérique Berrod, Sciences Po Strasbourg – Université de Strasbourg
Après trois ans de tergiversations et de négociations infructueuses, l’horizon est en passe de se dégager au Royaume-Uni. Et c’est l’option d’un scénario dur qui émerge.
Des manifestants portant des drapeaux allemands participent à un rassemblement organisé par le parti d'extrême droite allemand Alternative for Germany (AfD) le 1er mai 2019 à Chemnitz, dans l'est de l'Allemagne.
Hendrik Schmidt/AFP
Le nationalisme progresse en Europe, où de nombreux partis politiques sont hostiles à l’immigration. Mais quel rôle joue-t-elle dans leur succès ? La recherche met en évidence des nuances inattendues.
Le premier ministre hongrois Viktor Orban à son arrivée pour un sommet des chefs de gouvernement à Bruxelles, le 28 mai 2019.
John Thys / AFP
Ramona Coman, Université Libre de Bruxelles (ULB) e László Andor, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Sans grande surprise, Viktor Orban est le grand gagnant des élections européennes de mai 2019. Mais l’opposition progresse à Budapest et dans plusieurs régions du pauy.
Le parti social-démocrate allemand (SPD) est le plus grand perdant des élections européennes outre-Rhin.
Sascha Schuermann / AFP
L’affaiblissement politique des partis de la Grande coalition risque d’accroître la confrontation entre eux et de compromettre le travail du gouvernement fédéral.
Matteo Salvini, le 27 mai 2019, à Milan, après l'annonce des résultats aux Européennes.
Miguel Medina / AFP
Dans les discours, les symboles et les images, Matteo Salvini est déjà omniprésent. Mais dans les négociations qui s’engagent, il jouera le rôle d’un challenger pas d’un leader.
Une projection de l'image du Premier ministre ré-élu, Narendra Modi sur l'écran du Bombay Stock Exchange (BSE) à Mumbai le 23 mai 2019. La bourse a connu une forte hausse dès les premiers résultats en faveur du BJP.
Punit Paranjpe/AFP
Au cœur de la mondialisation et gouvernée par la gauche, mais encerclée par la Ligue et emblématique pour le parti de Salvini, Milan sera un enjeu politique majeur des prochaines années.
A Milan, le 18 mai 2019. Un Matteo Salvini moins sûr de lui qu'il n'y paraît.
Miguel Medina / AFP
Au lieu de servir de marchepied vers son hégémonie politique en Italie, cette élection européenne pourrait bien marquer l’amorce d’un nouveau cycle, moins pour le dirigeant de la Ligue.
«Soutenez le programme de Viktor Orban: stop à l'immigration!»: une affiche dans la ville de Csorna (à l'ouest de Budapest), le 25 avril 2019.
Attila Kisbenedek/AFP
Le Fidesz s’annonce comme le grand gagnant de ces élections européennes en Hongrie face à une opposition faible et fragmentée et à une presse dont l’indépendance est menacée ou restreinte.
Le vote pour renouveler le Parlement européen a lieu entre le 23 et 26 mai 2019.
parsucco/Pixabay
Quels sont les points clefs de ce scrutin ? Et quel sera l’impact pour l’Union européenne de demain ?
A Münster, l'Union chrétienne-sociale (CSU), l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et le Parti populaire européen (PPE) lancent la campagne électorale européenne le 27 avril 2019. Au centre, Annegret Kramp-Karrenbauer (CDU). Deuxième à partir de la gauche, Markus Soeder (CSU). A eux deux, Manfred Weber (PPE).
Tobias Schwarz/AFP
Comment l'Union européenne est-elle perçue, de Rome à Oslo, en passant par Berlin, Amsterdam, Stockholm et Prague ? A l'occasion du renouvellement du Parlement européen, six experts répondent.
Un partisan du candidat présidentiel brésilien de droite Jair Bolsonaro crie aux journalistes réunis devant la Conférence nationale des évêques du Brésil à Brasilia, où le candidat présidentiel du Parti du travail (PT), Fernando Haddad, tient une rencontre avec des dirigeants catholiques, le 11 octobre 2018.
Evaristo SA/AF
Dans un contexte de défiance à l'égard des médias, comment les journalistes peuvent-ils regagner la confiance du public ? Le Brésil en donne quelques exemples.
Une pancarte avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz (ÖVP) et le vice-chancelier Heinz - Christian Strache (FPÖ) barrés lors d'une manifestation contre le gouvernement autrichien actuel et pour une politique d'asile humaine à Vienne, le 13 janvier 2018.
Alex Halada / AFP
Cette affaire pointe du doigt les relations troubles entre le FPÖ et la Russie, et plus généralement entre les partis d’extrême droite et le Kremlin.
Le premier ministre Pedro Sanchez (à gauche) accueillant le dirigeant de Ciudadanos Albert Rivera au Palais de La Moncloa à Madrid, le 7 mai 2019.
Gabriel Bouys / AFP
Malgré l’obsession de la presse américaine pour l’« empire » Fox News, l’idée que la chaîne d’information exerce un pouvoir politique sans précédent aux États-Unis est excessive.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)