Des partisans de Donald Trump brandissent des pancartes invitant notamment à démanteler la CIA, à destituer la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et à « assécher le marais » (à savoir retirer ses prérogatives à l'élite libérale). Washington, 17 octobre 2019.
Olivier Douliery / AFP
La campagne électorale américaine est marquée par la résurgence d’un discours anti-élite porté aussi bien par le camp de Donald Trump que par plusieurs de ses adversaires démocrates.
Boris Johnson à l'école primaire de Middleton, Milton Keynes, le 25 octobre 2019.
Paul Grover//PA Wire
Dans l’actuelle campagne législative, les deux principaux partis britanniques se focalisent sur la dénonciation de leurs ennemis bien plus que sur la promotion de leurs propres programmes respectifs.
Björn Höcke (à gauche), tête de liste du parti d'extrême droite AfD en Thuringe, et Andreas Kalbitz (au centre), tête de liste de l'AfD dans le Land de Brandebourg, saluent leurs partisans réunis à Werder an der Havel, près de Potsdam, le 1er septembre 2019, au soir des élections régionales qui voient l'AfD obtenir 27,5 % des suffrages dans le Land de Saxe et 23,5 % dans celui de Brandebourg.
Odd Andersen/AFP
Les élections régionales qui viennent de se tenir dans trois Länder d’Allemagne de l’Est, marquées par les scores élevés de l’extrême droite, ont reflété le désarroi des anciens « Ossies ».
Des militants socialistes réunis à Lisbonne apprennent la victoire de leur parti aux législatives portugaises du 6 octobre 2019. Les partis d'extrême droite ont, une fois de plus, obtenu un score très bas.
Patricia De Melo Moreira/AFP
Alors que l’extrême droite s’impose dans le paysage politique de nombreux pays d’Europe, elle reste réduite à la portion congrue au Portugal. Comment expliquer ce phénomène ?
Boris Johnson, le leader du parti conservateur britannique, pose avec ses partisans à Perth, en Ecosse, le 5 juillet 2019. Deux semaines plus tard, il deviendra premier ministre.
Andy Buchanan/AFP
Le parti conservateur britannique, qui s'était de tout temps posé comme une formation parlementaire responsable, s'est dernièrement mué en parti populiste qui dénonce l'establishment et le Parlement.
Mobilisation pour l’indépendance de la Catalogne à Barcelone le 15 octobre 2019.
Lluis Gene / AFP
Les mobilisations indépendantistes en Catalogne constituent une nouvelle occasion pour l’extrême droite d’avancer des pions dans le jeu politique espagnol.
L'universitaire conservateur Kais Saied célèbre sa victoire écrasante (72,29%) à l'élection présidentielle tunisienne dans la capitale Tunis le 13 octobre 2019.
Fethi Belaid/AFP
La victoire de Kaïs Saïed consacre le triomphe du populisme. Le peuple révolutionnaire qui célébra avec faste sa victoire ne tardera pas à réaliser que le paradis rêvé risque de s’éloigner.
Supporters of Kais Saied during his campaign.
EPA-EFE/MOHAMED MESSARA
Throughout his campaign Saïed positioned himself as the absolute embodiment of the will of the people.
Jaroslaw Kaczynski, leader du pari Droit et Justice, très à droite de l'échiquier politique polonais, et en tête des intentions de vote.
Wojtek Radwanski/AFP
Les véritables enjeux des élections en Pologne sont la démocratie et la position du pays dans l’UE face au couple franco-allemand.
Des demandeurs d'asile, principalement du Soudan, se réchauffent grâce à l'aide de citoyens et membres d'associations solidaires des réfugiés, à Saint-Denis près de Paris.
Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Des actions collectives spontanées initiées par des volontaires non-politisés peuvent aboutir à des actions ayant un impact sur les opinions publiques. Mais non sur l’accueil des réfugiés lui-même.
Un film rebelle et nécessaire.
Allociné/ Victor Jucá
Dans « Bacurau », sombre film d’anticipation, les réalisateurs mettent en scène une rébellion populaire qui prend tout son sens dans le Brésil contemporain.
Installation d'un portrait de Jacques Chirac sur les murs du musée qui lui est dédié, à Sarran, en Corrèze.
Agnes Gaudin/AFP
L’ancien président décédé est perçu comme un président de proximité, un élément clef de la confiance des Français envers le politique.
Il quarto stato, huile sur toile de 293 × 545 cm. L'œuvre est centrée sur les luttes sociales dans le monde du travail, mouvements parfois perçus comme « populistes ».
Giuseppe Pellizza/Wikimedia
De quoi parle-t-on exactement quand on parle du populisme ? Ce concept n’en dit-il pas davantage sur ceux qui l’emploient que sur ceux qu’ils désignent ?
Les candidats Kaïs Saïed et Nabil Karoui sont qualifiés pour le second de la présidentielle.
Fethi Belaid/AFP
Le populisme tunisien est une réaction à l’essoufflement de la révolution et de la transition depuis la chute de la dictature.
Norbert Hofer, candidat adoubé par le FPÖ et ex-ministre des transports autrichiens pose avec des prototypes chinois lors d'un salon de la mobilité urbaine à Vienne le 4 avril 2019.
ALEX HALADA / AFP
La nouvelle tête de liste du FPÖ, parti autrichien fondé par d’anciens néonazis, espère convaincre les électeurs ce 29 septembre en prenant un virage écologiste.
Des spécialistes de la communication agressive à l'emprise médiatique, Netanyahou emboite le pas à son ami Donald Trump. Jérusalem, 16 septembre 2019.
Ahmad Gharabli/AFP
Netanyaou a plus que jamais imposé un langage violent, agressif, cultivant le mensonge avec une parfaite désinvolture. Trump ? Oui, mais en plus méthodique.
Donald Trump a bien l'intention de combattre la procédure de destitution.
Michael Vadon
Les démocrates ont annoncé le déclenchement d’une procédure de destitution contre Donald Trump. Que risque le président américain ?
Le chef du Parti conservateur Andrew Scheer prend la parole devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, le 6 septembre. Son leadership pose problème au sein de son parti.
La Presse Canadienne/Peter McCabe
Les conservateurs font face à plusieurs défis en raison des problèmes de leadership d'Andrew Scheer, de la montée des idéologies d'extrême-droite aux États-Unis et de l'essor du populisme.
Le chef du Parti populaire du Canada, Maxime Bernier, à Ottawa, le 4 septembre. Bernier est associé au mouvement populiste au Canada.
La Presse Canadienne/Justin Tang
Le populisme se définit comme une idéologie qui vise à réduire la distance entre le peuple et le pouvoir. Il se présente comme la plate-forme du parler vrai, en opposition à la langue de bois.
Voir un titre du Gorafi et, pendant une fraction de seconde, penser que c'est vrai : cela arrive à tout le monde. Mais beaucoup d'utilisateurs ne comprennent pas la blague.
Politiste, historien des idées, chercheur associé EPHE, professeur de science politique à l'Université de Mons, Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)