Berry-au-Bac (février 1915) la tranchée de l'Autobus, près de la ferme du Choléra. Autobus parisien servant au ravitaillement et échoué en septembre 1914 sur la route de Reims, qui passe entre les deux tranchées française et allemande.
Service historique de la Défense, CHA, Vincennes, DE 2015 PA2. 1er album
Fabien Théofilakis, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne e Amaury Bernard, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Voir la Première Guerre mondiale autrement : la cote 108, verrou oriental du Chemin des Dames, est devenue, cent ans plus tard, le terrain d’une enquête de jeunes historiens français et allemands.
Place de la République à Paris, le 15 novembre 2015.
Mstyslav Chernov/Wikimedia
Qu’avons-nous vécu au juste ? Une série d’attentats supplémentaires particulièrement meurtriers ? Ou bien un véritable tournant dans notre récit collectif ? Et que sommes-nous finalement devenus ?
La chanteuse malienne Angélique Kidjo, le 11 novembre 2018, devant les dirigeants du monde réunis à l'Arc de triomphe, à Paris.
François Mori/AFP
L’une des cicatrices laissées par la Grande Guerre est le régime des passeports obligatoires. Pourtant, la libre circulation qui prévalait avant 1914 devait être rétablie à la faveur de la paix.
Le Président de la République à Morhange, le 5 novembre 2018.
Philippe Wojazer/AFP
Inaugurée par la Grande Guerre, l’expérience française des guerres du XXᵉ siècle a ancré profondément et durablement dans l’opinion l’image d’un soldat victime.
Église d’Ablain Saint-Nazaire aujourd’hui (Pas-de-Calais).
Photo. E. Danchin
Fallait-il ou non préserver les ruines de guerre ? Dès 1918 la question se pose et interroge l’idée même de souvenir, tandis que la France doit aussi se reconstruire.
Vers un vestige de la Grande Guerre, la ferme des Pouydebat, dans le Gers avec une classe de Première.
Arnaud Exbalin
Arnaud Exbalin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Comment intéresser des lycéens au premier conflit mondial autrement que par la lecture de lettres de poilus ou la visite d’un monument aux morts ? Récit d’une expérience avec une classe du Gers.
Mobilisé dans l’armée du Kaiser en 1918, un jeune homme de 17 ans a tapé ses mémoires à la machine à écrire dans les années 1960, à partir de petits carnets manuscrits.
Les effets de la guerre ne s'arrêtent pas à la signature de l'armistice. Nombre de survivants reviennent traumatisés.
Imperial War Museum
Les terribles traumatismes subis par les soldats de la Grande Guerre n’ont pas été uniquement physiques. Nombre de vétérans ont subi leur vie durant les séquelles psychologiques du conflit.
Une exposition d'acrobaties par des internés allemands au camp de prisonniers de guerre de Newbury Racecourse dans le Berkshire en octobre 1914.
Imperial War Museum/Wikimedia
La charge symbolique de la célébration du centenaire de l’armistice fait resurgir des controverses qui opposent la gloire des chefs au sacrifice des soldats anonymes.
Henri Dangon, affiche Salon des armées 1916.
Wikipédia
La guerre de position enterrée offrait de longues phases d’attente entre les combats, propice au développement de l’artisanat de tranchée.
Différentes fictions pointent la place des « gueules cassées » dans la société d'après-guerre. (scène du film Au Revoir Là-haut“)
Jérôme Prébois/ADCB Films/Allociné
Sur la Première Guerre mondiale, les profs de lycée disposent d’une iconographie très vaste. Quelques pistes pour varier les approches, sans égarer les élèves dans un trop-plein d’images.
A Locarno (Italie), en 1925, de gauche à droite: Gustav Stresemann, Neville Chamberlain et Aristide Briand.
Bundesarchiv/Wikimedia
Célébrer la victoire – ou la paix – du 11 novembre 1918 invite à se rappeler à quel point cette date peut être perçue comme une étape importante dans la maturation de « l’idée européenne ».
Troupes allemandes dans le village de Conflans-en-Jarnisy (Meurthe-et-Moselle)
Norbert Antoine/Geneanet
« Grande guerre », ou « guerre mondiale » ? Le décalage de terminologie chez les belligérants de 14-18 recouvrait une différence de vision géopolitique.
Le centre Sir John Monash, sur Circuit du Souvenir australien (front Ouest).
Centre Sir John Monash
Cyril Marcigny, Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP)
Véritable conservatoire archéologique, ce site offre un champ d’investigations étend sur les modalités d’occupation des lieux en 1944, et des comportements sociaux en milieu confiné.
Le 11 novembre 1944 est célébré dans le contexte de la libération: au premier plan, à droite, le général de Gaulle et à gauche, Winston Churchill ; au second plan, à gauche, Georges Bidault et à droite Anthony Eden.
Histoire-image.org
En un siècle, les commémorations nationales ont beaucoup évolué, s’efforçant d’inclure les victimes de toutes les guerres, au risque de perdre leurs spécificités historiques.
Le président François Mitterrand (G) et le chancelier allemand Helmut Kohl se tiennent la main en écoutant les hymnes nationaux français et allemand lors d'une cérémonie de réconciliation commémorant le souvenir des soldats français et allemands tombés pendant les deux guerres mondiales et scellant l'entente retrouvée, le 22 septembre 1984 à Douaumont, près de Verdun.
Marcel Mochet/AFP
L’année 2018 marque la fin du Centenaire de la Première Guerre mondiale : tirons un premier bilan de ce que ce Centenaire a signifié pour les relations franco-allemandes.
« Quelques grands invalides et mutilés », Le Petit Troyen du 7 juin 1929.
RetroNews BnF
En 1918, le retour des « gueules cassées » dans la société pose la question du traitement d’autres mutilés : les victimes d’accidents du travail. Analyse d’une mobilisation ouvrière.