Une personne tient une bougie lors d'une veillée nocturne lors de la commémoration des 100 jours du génocide de 1994 contre les Tutsi au Rwanda.
Photo: Yasuyoshi Chiba/AFP via Getty Images
Les jeunes montrent peu d'intérêt à raviver les divisions de leurs parents, tandis que les générations plus âgées au Rwanda restent préoccupées par une éventuelle resurgence des tensions.
Une femme portant un enfant regarde un mur à Kigali où sont inscrits les noms des victimes du génocide rwandais de 1994.
Yasuyoshi Chiba/AFP via Getty Images
Le génocide rwandais de 1994 a laissé des traces indélébiles. Les enfants nés de violences sexuelles et les mères ont fait preuve d'une immense force pour surmonter leur histoire de violence.
Emmanuel Macron et des membres du gouvernement rencontrent des représentants de l’association Ibuka pour la mémoire du génocide au Rwanda au palais de l’Élysée, en 2019.
Philippe Wojazer/AFP
Mathilde Beaufils, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
La question du rôle de la France dans le génocide du Rwanda a suscité, au cours des trente dernières années, d’âpres débats que la normalisation diplomatique récente n’a pas totalement apaisés.
Le général rwandais Patrick Nyamvumba (à droite) a été de 2009 à 2013 le commandant de la Mission conjointe des Nations unies et de l’Union africaine au Darfour (MINUAD).
Nations unies
Après le génocide rwandais, les États africains se sont davantage impliqués dans les efforts des institutions internationales et régionales en charge de la paix et la sécurité sur le continent.
Une femme dans un centre de conseil pour les victimes de viol à Paoua, à 500 km au nord-ouest de Bangui, en République centrafricaine.
Photo : Barbara Debout/AFP via Getty Images
Le taux de natalité était plus faible et le taux de mortalité nettement plus élevé dans les zones échappant au contrôle du gouvernement en République centrafricaine.
La libération de Félicien Kabuga soulève des questions sur l'engagement de la communauté internationale à rendre justice aux victimes du génocide.
Les anciens responsables croates de Bosnie Jadranko Prlic, Bruno Stojic, Slobodan Praljak, Milivoj Petkovic, Valentin Coric et Berislav Pusic pendant leur procès à La Haye en 2013.
Zoran Lesic
Les tribunaux pénaux internationaux pour le Rwanda (TPIR) et pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) ont jugé des dizaines d'individus. Une enquête s'intéresse à la façon dont les accusés ont vécu ces procès.
Paul Rusesabagina devant la Cour suprême à Kigali, au Rwanda, en février 2021.