A Rio, le 28 octobre 2018, un partisan du nouveau président Jair Bolsonaro brandit un cercueil symbolique du Parti des Travailleurs.
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Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La gauche est en perdition, si l’on en juge par les scores électoraux. Le phénomène est mondial, mais cela ne veut pas dire qu’il revête partout le même sens, ou les mêmes formes.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan pourrait-il connaître sa première défaite aux élections de juin?
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Erdoğan doit faire face à plusieurs problèmes qui ont récemment affaibli son parti, tant sur le plan national qu’international. Une coalition de l’opposition en Turquie pourrait-elle le défier?
A la « nouvelle mosquée », à Istanbul, en 2011.
Brian Jeffery Beggerly/Flickr
Les libertés religieuses en Turquie contemporaine sont comprises quasi exclusivement comme des libertés des Turcs sunnites traditionnels, au détriment des minorités.
Le président syrien Bachar El-Assad (à gauche) et le président turc, Recep Tayyip Edorgan (à droite), en juin 2010, à Istanbul.
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La Turquie, qui voulait renverser le président syrien, a de bonnes relations commerciales avec Damas. Elle est le premier exportateur vers la Syrie et parmi les premiers importateurs de biens syriens.
Des partisans d'Erdoğan, le 16 avril, à Istanbul.
Ozan Kose/AFP
Notre sensibilité ne nous sauvera sans doute pas, mais nous savons que prendre soin de soi et se tenir solidaires sont aussi nécessaires que politiques.
Poupées russes représentant Vladimir Poutine et Donald Trump sur un étal à Moscou.
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Cela fait plus de dix ans qu’on assiste, à travers toute la planète, à une forte hausse des crispations souverainistes, des irruptions d’anxiété identitaire et de xénophobie.
Le Président turc, le 27 janvier 2017, à Ankara.
Adem Altan / AFP
Si le « oui » l’emporte en avril, Recep Tayyip Erdoğan verra aboutir un projet controversé qui conforte les pouvoirs qu’il a acquis après 15 ans de transformation de la société et de l’État turcs.
« Vive les Chefs ! » On les croyait en perte de vitesse, mais ils sont bel et bien de retour. Après Poutine, Erdogan, Trump, Marine Le Pen a séduit plus d'un Français sur cinq.
La stratégie du Président turc, qui divise pour mieux régner, pourrait lui jouer des tours dans le contexte d’insécurité grandissante qui mine le pays.
Le président Erdogan, à son arrivée au G20 en Chine le 4 septembre.
Etienne Oliveau/AFP
Un temps affaibli politiquement, le président turc a lancé une offensive contre tout ce qui de près ou de loin risquerait de le menacer, aussi bien à l’extérieur de ses frontières qu’à l’intérieur.
50 000 navires marchands font transiter chaque année des millions de tonnes de pétrole sur le Bosphore.
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Dotée d’une situation géographique exceptionnelle entre l’Europe et le Moyen-Orient, la Turquie est devenue un acteur incontournable dans le transport des hydrocarbures à destination de l’Europe.
Recep Tayyip Erdogan en conférence de presse le 20 juillet.
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La tentative de putsch ratée en Turquie et les purges massives qui suivent pourraient avoir des implications négatives sur les relations d’Ankara avec l’OTAN et l’Union européenne.
Le soulagement des partisans d’Erdogan, le 19 juillet, après l’échec du coup d’État.
Daniel Mihailescu/AFP
La tentative avortée de putsch, le 15 juillet dernier, s’inscrit dans une longue lignée de coups de force de l’armée. Mais son échec témoigne de la mutation du pays et du déclin des militaires.
Marche à Ankara, le 11 mars, en mémoire de Berkin Elvan, le plus jeune manifestant décédé lors de la répression par les forces de l'ordre du mouvement de protestations lancé en 2013 à Istanbul.
Adem Altan/AFP
Gülçin Erdi, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Alors que le gouvernement turc s’est lancé dans une répression tous azimuts face à toute forme de contestation ou de critique, l’Union européenne préfère détourner le regard.
Le président turc Erdogan mobilisant ses partisans contre le terrorisme à Strasbourg, le 4 octobre dernier.
Vincent Kessler/Reuters
Gülçin Erdi, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Jadis quasi-intouchable, le président Erdogan est sur la sellette après l’attentat sanglant du 10 octobre dernier à Ankara. Notamment à cause de son double jeu avec Daech.
Associate Professor in Islamic Studies, Director of The Centre for Islamic Studies and Civilisation and Executive Member of Public and Contextual Theology, Charles Sturt University