La réduction des émissions de CO₂ nécessite qu’entreprises et État aillent main dans la main. Mais trouver le bon moyen d’y parvenir est loin d’être aisé.
L’intérêt pour les fonds verts n’est pas uniformément réparti. Les émotions ressentis par les personnes influencent leur décision d’investir… jusqu’à une certaine limite.
Depuis quelques années, des réglementations viennent progressivement encadrer les investissements des banques pour les rendre plus vertueux et aider les clients à choisir où leur argent est placé.
Mirco Rubin, EDHEC Business School; Ioana-Stefania Popescu, Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST), and Thomas Gibon, Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST)
Selon une étude, environ un fonds d’« investissement social responsable » (ISR) sur quatre affiche une performance en termes d’émission de CO₂ inférieure à la moyenne.
Exigeants envers eux-mêmes comme envers les entreprises qu’ils accompagnent, les investisseurs à mission restent peu nombreux mais entraînent de plus en plus d’acteurs de la finance dans leur sillage.
Un projet de recherche revient sur le processus de délibération au sein d’un groupe d’experts aux visions divergentes qui a posé les jalons du texte européen visant à responsabiliser la finance.
Hoang Dang, ESC Clermont Business School and Aymen Turki, ESC Clermont Business School
Au début des années 2010, les investisseurs s’étaient désintéressés des start-up spécialisées dans les solutions innovantes pour le climat. Depuis, le contexte a profondément changé.
Une recherche montre comment le capital d’investissement peut avoir un impact positif plus large que de se limiter à récompenser les entreprises soucieuses de l’environnement.
Avec la directive CSRD adoptée fin 2022, l’Union européenne renforce les exigences en matière de publication des indicateurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).
Le « crowdfunding » offre des avantages différents des canaux de financement traditionnel pour des projets dans la gestion des déchets ou la protection des écosystèmes naturels.
Le point sur les mécanismes financiers existants pour protéger la biodiversité, et sur l’ambiguïté du concept de « crédits biodiversité » évoqué par Emmanuel Macron à Charm El-Cheikh.
Une étude portant sur ces dix dernières années montre que l’engouement des investisseurs pour les projets de production d’énergie solaire ou éolienne a atteint son apogée en 2019.
Le verdissement de l'action de la banque centrale européenne annoncé le 4 juillet marque un tournant pour l’institution bien que la réponse aux enjeux reste pour l’instant timide.
Selon une étude, les « big three » de la gestion d’actifs, BlackRock, Vanguard et State Street apparaissent moins disposés à soutenir les résolutions d’actionnaires portant sur l’environnement.
Les acteurs financiers publics peuvent jouer un rôle clé dans la transition écologique. Dans les faits, leurs déclarations d’intention tranchent toutefois avec leurs pratiques réelles.
Un travail de recherche met en évidence l’intérêt d’une graduation plus fine du label ISR français pour mesurer le respect de l’environnement des placements des fonds.
Géo-ingénierie de capture et de stockage du carbone, réhabilitation des écosystèmes, hausse progressive du prix du carbone… Les leviers d’actions existent pour éviter la décroissance.
Chargé de recherches du Fonds de la recherche scientifique (F.R.S.-FNRS) au Centre d’Études du Développement Durable, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne