Aymeric Delteil, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Les pseudosciences récupèrent souvent la physique quantique, dont les concepts servent de caution à des produits souvent chers et qui n’ont rien de quantique.
Entre la remise du prix Nobel à Alain Aspect et la course technologique dans le secteur informatique, le terme « quantique », forgé à l’aube du XXᵉ siècle, s’invite à la une de l’actualité.
En appliquant les lois de la physique classique et quantique, on peut comprendre comment les virus exploitent les cellules pour se reproduire et donc concevoir des nouveaux antiviraux.
La théorie quantique a d'abord rencontré des résistances, jusqu'à ce que des démonstrations expérimentales l'étayent - voici une carte postale discutant un résultat historique.
Des calculs théoriques suggèrent que l’ordinateur quantique pourrait être plus efficace énergétiquement qu’un équivalent classique, à temps de travail égal.
Comment s’équiper en scientifique pour approcher l’expérience du mouvement de l’artiste Fabienne Verdier, exposée en ce moment au musée Unterlinden de Colmar ?
En mesurant un système quantique, il est possible de lui transférer de l’énergie et d’imaginer de nouveaux « moteurs quantiques » capables d’amplifier la lumière d’un laser, par exemple.
Dans certain cas, une particule quantique lancée dans un environnement désordonné ne va pas continuer tout droit : elle va revenir en arrière pour s'arrêter là d'où elle est partie.
On retrouve dans l'œuvre de Proust des allusions aux lois de l'électricité, aux rayons X, à l'effet Doppler. Il s'aventure même vers la physique quantique.
La cryptographie actuelle est basée sur le fait que les ordinateurs classiques ne peuvent pas résoudre tous les problèmes. Un paradigme que l’ordinateur quantique pourrait bousculer…
Innovation majeure en cours de développement, l’informatique quantique se base sur des algorithmes et des logiques entièrement différents de l’informatique classique.