Antonio A. Casilli, Télécom Paris – Institut Mines-Télécom e Paola Tubaro, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
L’expression « réseau social » est devenue courante, mais ceux qui l’emploient pour désigner Facebook ou Instagram ignorent souvent son origine et sa véritable signification.
Vue depuis les tours du Mecca Royal Hotel Clock Tower, sur les pèlerins à la Grande Mosquée, à la Mecque, durant Ramadan en 2015, ville sainte de l'Islam située au coeur de l'Arabie Saoudite.
Les multinationales qui usent de leur pouvoir pour tisser des liens avec des groupes terroristes (Daech) ou paramilitaires meurtriers doivent-elles être poursuivies ?
Des soldats du Mozambique, à l'entraînement lors d'un exercice militaire à Djibouti.
US Army/Flickr
Le domaine de la sécurité est comme celui du développement : tous les dix ans, une nouvelle idée émerge, et devient la doxa du moment. En Afrique, l’heure est au régionalisme sécuritaire.
Un véhicule de miliciens dans les faubourgs de Kunduz, en octobre 2016.
Bahsir Khan Safi/AFP
L’élection de Trump pourrait entraîner une remise en question des opérations menées en Irak et en Afghanistan. Dans ce pays, qu’en est-il des milices, quinze ans après le début de l’intervention ?
Des séparatistes touaregs dans le nord du Mali en 2012.
Magharebia/Wikimedia
Si les guerres créent des opportunités pour des prétendants au pouvoir dans les zones où l’État est défaillant, la recomposition des espaces politiques dépasse le moment formel de la guerre.
Promenade des Anglais, Nice, 18 juillet 2016.
Valéry Hache/AFP
Au-delà des attentats de Paris, qui ont marqué les esprits, la majorité des attaques terroristes depuis 2012 sont marquées par la proximité et des stratégies territoriales à un échelon local.
Attentat anarchiste, à la fin du XIXᵉ siècle.
Wipedia/DR
Le terrorisme djihadiste, qui nous paraît si nouveau, voire étrange, ne fait souvent que réinvestir des pratiques anciennes, notamment chez les anarchistes. Démonstration en trois points.
Jacques Pothier, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le XXIᵉ siècle a été inauguré par les attentats du 11 septembre 2001. Mais cet événement avait été précédé lui-même par plusieurs drames sanglants aux États-Unis.
L'aéroport de Bruxelles, le 22 mars.
Francois Lenoir/Reuters
Après Paris, Bruxelles. Comment expliquer ces attaques terroristes venant de l’intérieur ? Des études récentes permettent de mieux cerner le processus de radicalisation et l’attractivité de Daech.
Une semaine après l'attentat, sur la plage de Grand-Bassam.
Sia Kambou/AFP
Après le Mali et le Burkina Faso, c’est au tour de la Côte d’Ivoire d’affronter l’épreuve du terrorisme. Pour y faire face, le pays ne manque pas de ressources.
Un soldat français aux côtés des forces de sécurité maliennes à l'intérieur de l'hôtel Radisson, à Bamako.
Habibou Kouyate / AFP
Depuis trois ans, l'armée française traque les djihadistes dans le Sahel, lesquels étendent leur influence plus au sud. Une réalité qui souligne l'inanité d'une approche purement militaire.
Œuvre de Ben, rue de Bellevile à Paris.
Jeanne Menj/Flickr
Les attentats de Paris ont propulsé dans notre vocabulaire des mots forts qui nous paraissent souvent inadéquats : guerre, kamikaze, djihadisme ou Daech. D’où vient ce malaise ?
Des membres de l'Etat islamique paradent dans les rues de Raqqa, en juin 2014.
Reuters
Gilles Ferragu, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Une compétition mortifère et lourde de menaces oppose Al-Qaida et Daech. Le premier a rapidement versé dans le terrorisme global, tandis que Daech cherche en priorité à restaurer le califat.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po