Il est illusoire d’élaborer un plan de paix sans prendre en considération la pluralité des acteurs du conflit yéménite et des enjeux locaux, régionaux et internationaux qui s’y superposent.
Des supportrices iraniennes dans un stade de Téhéran, lors du match amical contre la Bolivie, le 16 octobre 2018.
Stringer/AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Le nationalisme est un outil efficace en Iran pour unir face à un ennemi commun. Mais il peut aussi empêcher une remise en question pourtant nécessaire de certaines orientations politiques récentes.
A Ahvaz, le 24 septembre 2018, lors des funérailles des victimes de l'attentat commis deux jours auparavant.
Atta Kenare / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Entre menace séparatiste et hostilité extérieure, l’attentat d’Ahvaz, commis le 22 septembre 2018, est perçu en Iran comme un facteur sérieux de déstabilisation du Golfe.
Juste après un attentat suicide à Kirkouk en novembre 2017.
Marwan Ibrahim/AFP
Loin d’avoir été défait, le mouvement djihadiste conserve d’importantes capacités de nuisance sur fond d’instabilité sociopolitique structurelle en Irak.
Hasan Nasrallah durant une allocution télévisée à Baalbek, au Liban le 31 aoput 2017.
AFP
Le Hezbollah est devenu incontournable au Liban et au-delà. Comment ce parti, tiraillé entre une base populaire, des velléités néolibérales et un Iran interventionniste se dessine-t-il dans la région ?
Jour de vote à Erbil, le 25 septembre 2017.
Ahmed Deeb / AFP
Dans cette partie du monde, chaque individu s’identifie d’abord par sa langue, par son ethnie ou par sa confession, tandis que la citoyenneté vient en second lieu.
A Téhéran, lors des funérailles des attaques du 7 juin 2017.
Atta Kenare / AFP
Didier Chaudet, Institut français d'études sur l'Asie centrale
Pour Téhéran, le danger djihadiste est au cœur des prises de décision sécuritaires depuis plusieurs années. La République islamique mène sa propre « guerre contre le terrorisme » sur deux fronts.
Rouhani et Poutine en Chine, en 2014.
Kremlin/Wikimedia
Clément Therme, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les stratèges occidentaux, notamment les néoconservateurs, estiment qu’il leur est possible de briser l’entente militaire irano-russe en Syrie. Mais celle-ci n’est pas que de circonstance.
En route pour Mossoul, le 18 octobre 2016.
Ahmad Al-Rubaye/AFP
Pour éviter l’autonomisation du Nord, voire la partition du pays, Bagdad va devoir donner des garanties aux sunnites et leur octroyer une représentation viable.
Un Coran datant de 1284, exposé au Musée d'art islamique de Doha (Qatar).
Fadi Al-Assaad/Reuters
En faisant fi du pluralisme théologique et de la tolérance religieuse, Daech met son interprétation des écritures et de la tradition au service de ses objectifs politiques, et non l’inverse.
La colère des Iraniens dans les rues de Téhéran.
Adnan Abidi/Reuters
Les tensions virulentes entre Riyad et Téhéran sont le dernier avatar d’une rivalité à la fois religieuse et géopolitique qui n’a jamais cessé depuis l’instauration de la Révolution islamique en 1979.
L'ambassade de l'Arabie Saoudite a été prise d'assaut à Téhéran.
Reuters
Riyad vient d’exécuter 47 personnes, dont un dignitaire chiite, provoquant la colère de l’Iran. Mais ces châtiments en cascade sont aussi et surtout destinés à maintenir la férule de la monarchie.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po
Chercheur doctorant, spécialiste de l'Iran travaillant sur la recomposition des équilibres interétatiques au Moyen-Orient et en Asie centrale, Institut catholique de Paris (ICP)