Au Maroc, le pain n’est pas seulement le symbole de revendications plus larges, comme illustré par les Printemps arabes, mais aussi la base concrète de conditions de vie dignes. Un repère culturel central…
Marocains et Marocaines marchent pour les droits de la femme, ici le 8 mars 2015 à Rabat.
Fadel Senna/AFP
Moha Ennaji, Université Sidi Mohammed Ben Abdellah
Au Maroc, intellectuels et militants dénoncent un code de la famille toujours inégalitaire en matière d’héritage, un point de crispation au sein du royaume.
Un migrant nord-africain deviendra t-il un jour premier ministre d'un pays européen au XXIᵉ siècle? Au XIXᵉ un esclave grec accédait aux plus hautes fonctions à Tunis. Rencontre du bey de Tunis Muhammad Sādiq Bāšā-Bey, saluant Napoléon III à Alger, 20 septembre 1860.
A. de Belle, musée de Ksar Saïd
M'hamed Oualdi, Institut d'études avancées de Paris (IEA) – RFIEA
Des témoignages d’esclaves du XIXᵉ révèlent comment, à l’inverse des circuits de migration actuelles, ce sont les contrées maghrébines qui attirent des individus principalement européens.
Les généraux français putschistes Edmond Jouhaud, Raoul Salan, et Maurice Challe (de G à D) quittent la délégation Générale, le 23 avril 1961 à Alger, après leur prise du pouvoir (avec le général Zeller) pour s'opposer à la politique algérienne du général De Gaulle.
AFP
Quand de Gaulle arrive le 4 juin 1958 à Alger. Il cherche à rassurer tout le monde – militaires, colons, colonisés – en prononçant son célèbre mais incompréhensible « Je vous ai compris ! ».
Photo prise le 15 mai 1958 des généraux Raoul Salan (C), Jacques Massu (D) et Edmond Jouhaud (G) au cours d'une réunion du comité de salut public au Palais du Gouvernement à Alger. Le comité de Salut Public destiné à préserver l'Algérie française s'était constitué 13 mai 1958 avec pour président le général Massu.
AFP
Les événements scientifiques se rapportant au soixantième anniversaire de Mai 1958 ne semblent pas se bousculer. Pour quelles raisons ?
Démenti de Al Azhar sur la toile en langue arabe, après la fake news diffusée en janvier, annonçant son intention de « retirer la Tunisie de la liste des pays musulmans. »
Elyamine Settoul, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Viols, décapitations, opérations kamikazes ont été le lot quasi quotidien de la société algérienne des années 1990. Comment est-elle parvenue à avancer malgré ce terrible traumatisme ?
Rassemblement populaire le 14 janvier 2018 à Tunis pour marquer le septième anniversaire de la chute de Ben Ali.
Fethi Belaid/AFP
Les revendications marquent la capacité des citoyens tunisiens à prendre part à la vie politique, à manifester leur désaccord, à faire valoir leurs droits et à s’inscrire dans le changement.
Manifestation à Tebourba, le 9 janvier 2018.
Fethi Belaid/AFP
Sept ans après la chute de Ben Ali, le désespoir et la démoralisation des jeunes s’accompagnent d’une révolte dont les troubles récents en sont les manifestations les plus apparentes.
Atelier d'étudiantes de l'Université d'Oran.
Bachounda/Wikimedia
L’Algérie fait face à un double enjeu, démographique et économique : intégrer la jeunesse de sa population dans la société, et préparer les activités de l’après-pétrole.
Dionigi Albera, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Lieux saints partagés: regards méditerranéens
Retour sur l’exposition « Lieux saints partagés » du 24 octobre 2017 au 21 janvier 2018, Musée de l’histoire de l’immigration.
Des migrants attendent d'être secourus par l'Aquarius, le navire affrêté par MSF et SOS Méditerranée, à 30 miles nautiques des côtes libyennes, août 2017.
ANGELOS TZORTZINIS / AFP
Loin d'arrêter les flux, les centres d’accueil proposés par Emmanuel Macron et l’Union européenne en Afrique du Nord risquent de mettre encore davantage en danger les migrants.
Qui étaient ces jeunes terroristes ? Comment se sont-ils radicalisés ? Pourquoi les forces de sécurité n’ont-elles pas pu l’empêcher ? Retour sur le processus d’alerte précoce des radicalisations.
Emmanuel Macron à Sarcelles, le 27 avril 2017.
Martin Bureau/AFP
Prendre le risque de voir le Front national arriver au pouvoir ferait abstraction du sort de ces minorités qui vivent la discrimination au quotidien et restent largement privées de voix politique.
Emmanuel Macron en meeting à Toulon, le 18 février: « Je vous ai compris. »
Boris Horvat/AFP
La violence de certaines réactions aux déclarations du candidat Macron, qui pourtant, aux yeux de la gauche avancée, n’avaient qu’une utile valeur de rappel, surprend.
À Marrakech, lors de la COP22, le 18 novembre dernier.
Fadel Sena/AFP
Quelque peu « oubliées » des premières décennies de l’aide au développement, les sociétés civiles sont devenues au fil des ans un acteur central d’une grande majorité de projets.
Sociologue, chercheuse au Centre interdisciplinaire d'études de l'islam dans le monde contemporain (IACCHOS/UCL), Université catholique de Louvain (UCLouvain)