Dans les flux migratoires de la planète, ils ne sont qu’un goutte d’eau. Mais les centaines de milliers de personnes évacuées et relogées après Tchernobyl occupent une place singulière.
Les réfugiés ne devaient passer que huit semaines à Lesbos. Certains y sont bloqués depuis six mois.
Knut Bry
Le nombre de réfugiés déterminés à traverser la mer Égée a certes chuté ces derniers mois, mais des milliers d'entre eux sont encore bloqués sur l'île grecque de Lesbos.
Les refugies dans un camp de fortune du jardin d'Eole, à Paris en mai.
Mathieu Alexandre/ Afp
Pour les enfants migrants et les gens du voyage, on est encore bien loin de la notion d’école inclusive définie par l’Unesco. Il faut une réponse claire des acteurs publics nationaux et locaux.
Le téléphone portable, outil précieux de navigation et d'information.
Armando Babani/EPA
De l’eau, de la nourriture et un téléphone : voilà ce qui peut assurer la survie de ces centaines de milliers de migrants fuyant la guerre ou la misère au péril de leur vie.
Des migrants illégaux arrêtés à Tripoli par les forces de sécurité libyennes, avril 2016.
Mahmud Turkia/AFP
Wolfram Lacher, German Institute for International and Security Affairs
L’UE serait bien avisée d’abandonner les propositions actuelles de coopération avec la Libye visant à enrayer les flux migratoires. Le renvoi des migrants dans un pays en guerre serait inadmissible.
Des réfugiés syriens et irakiens secourus près de l'île de Lesbos (Grèce).
Ggia/Wikimedia
Les crises, lorsqu’elles ne débouchent pas sur des ruptures violentes et des catastrophes, peuvent être porteuses d’adaptations et d’innovations positives.
L’Europe est en crise, l’Europe est mortelle. Mais elle n’a pas dit son dernier mot. Elle dispose même de multiples leviers pour tenter de surmonter cette phase délicate de sa courte histoire.
Près du village d’Idomeni, à la frontière entre la Macédoine et la Grèce, le 19 avril.
Daniel Mihailescu/AFP
L’accord signé entre l’UE et la Turquie confie le soin à Ankara de faire le tri entre demandeurs d’asile et réfugiés. Mais l’efficacité de ce deal moralement douteux est loin d’être évidente.
Trois analyses originales éclairent d’un jour nouveau les relations entre migrants et transferts vers leurs pays d’origine. De quoi revenir sur certaines idées reçues.
Le 8 avril, dans le port turc de Dikili, un policier escorte un migrant déporté de Grèce en vertu de l’accord signé avec l’Union européenne.
Ozan Kose/AFP
Signé le 18 mars dernier, un accord entre l’UE et Ankara entend réguler l’arrivée de réfugiés sur le sol européen. Il présente des similitudes avec un autre accord entre l’Australie et la Malaisie.
Le camp de cabanons chauffés ouvert par MSF, avec l’aide de la mairie de Grande-Synthe, le 8 mars dernier.
Denis Charlet/AFP
Alors que l’État a ouvert un camp ultra-sécurisé, élus locaux et associations humanitaires proposent un modèle alternatif axé sur l’« autonomisation » des réfugiés.
Le regard de Rémi Malingrëy sur la Berlinale 2016.
Rémi Malingrëy
Lors du 66e festival du film de Berlin, en février, la question des migrations et des réfugiés a été très présente à travers quinze films… des films qui nous aident à ouvrir notre « œil paresseux ».
Des réfugiés coincés à la frontière avec la Macédoine.
Georgi Licovski/EPA
Il y a quarante ans, le philosophe français décryptait le mécanisme qui favorise l’indifférence des sociétés prospères vis-à-vis des groupes en difficulté. Illustration avec la crise des migrants.
L’une des trois photos de Nilufer Demir qui ont fait le tour du monde.
Andy Rain/API
Pascal Moliner, Université Paul Valéry – Montpellier III
Pourquoi les photos montrant le corps du petit Aylan gisant sur une plage nous ont-elles autant touchés ? Parce que, paradoxalement, elles n’étaient pas trop chargées en émotion.
Un jeune réfugié syrien fuyant les combats à Alep, à la frontière avec la Turquie.
Bulent Kilic/AFP
L’ancien monde était celui de la territorialité et des frontières rigides. Mais cette relative stabilité était en réalité exceptionnelle : la tendance qui apparaît aujourd’hui est appelée à durer.
Des réfugiés syriens, près de la principale station de métro de Cologne, le 16 janvier.
Patrik Stollarz / AFP
Claire de Galembert, École Normale Supérieure Paris-Saclay – Université Paris-Saclay
Les violences de Cologne, lors de la Saint-Sylvestre, ont mis à mal la « culture de l’accueil » chère à Angela Merkel. Une réponse européenne apparaît d’autant plus urgente face à la menace populiste.
A Palmyre, le temple de Bêl, effondré… puis détruit.
Ginolerhino Wikimedia Commons
Hamit Bozarslan, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
À l’occasion d’un colloque Tepsis à la BNF à Paris, réflexion sur l’effondrement des sociétés, sous le patronage intellectuel du grand historien et penseur du XIVᵉ siècle, Ibn Khaldûn.
Deux soldats de l'armée belge en patrouille devant le siège de la Commission, à Bruxelles, le 24 novembre.
Benoit Doppagne/Belga /AFP
Pierre Berthelet, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
Crise des migrants, attentats de Paris : l’Union européenne est décidée à mieux contrôler les mouvements en son sein. Mais les États membres ont du mal à renoncer à leur souveraineté en la matière.
enseignant en relations internationales (Sciences Po) - responsable de l'unité d'enseignement "aire juridique et administrative'" (Master Lisi, UFR EILA, Université Paris VII Denis DIderot), Sciences Po