On pense souvent à tort que le droit européen nous oblige à privatiser les réseaux de transport. Une autre option est pourtant ouverte et suivie par de plus en plus de métropoles françaises.
Un ouvrier regarde le chantier de la nouvelle gare Saint-Denis Pleyel du Grand Paris Express à Saint-Denis, au nord de Paris, le 30 mai 2023. Située à proximité du village olympique et du Stade de France, la gare Saint-Denis Pleyel est essentielle pour les Jeux Olympiques et reliera les futures lignes 14, 15, 16 et 17 du métro parisien au métro Grand Paris Express pour devenir à terme la plus grande gare du réseau Grand Paris Express, avec plus de 250 000 voyageurs par jour.
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Daniel Behar, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Les mutations sociales et urbaines survenues semblent à la fois ne pas répondre aux objectifs poursuivis et démentir les critiques. Rien ne se passe comme prévu par les uns et les autres.
48% des Français prennent le métro. Ils sont de ce fait davantage exposés aux particules fines, ce qui augmente à court terme les risques de les crises d’asthmes, d'AVC et de crises cardiaques.
Les transports parisiens ont connu un automne relativement sombres, notamment sur les réseaux de bus, ce qui donne lieu à une campagne de remboursement partiel du pass Navigo.
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Les pénuries s’expliqueraient plus par un manque de candidatures que par un manque de candidats. En cause, les conditions d’exercice et l’image des techniques de recrutement mobilisées.
En train ou en voiture, les enfants ont plus de mal que les adultes à évaluer la durée d'un trajet.
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Les enfants n’ont pas la même perception du temps que les adultes. C’est l’une des raisons qui expliquent qu’ils aient souvent du mal à supporter les voyages.
En Europe, les privatisations des transports se sont soldées par des licenciements massifs, une précarisation du travail et une augmentation des prix.
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Le 3 février 2020, Valérie Pécresse plaide en faveur de l’ouverture à la concurrence des réseaux de transports en Île-de-France. Mais est-ce un gage d’amélioration du service ?
Caisse de grève ambulante C.G.T.-cheminots, lors de la manifestation contre la réforme du système de retraites le mardi 10 décembre 2019 à Besançon.
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Les caisses de grève qui connaissent aujourd’hui un fort soutien de la population puisent leur force dans les mouvements du début du XIXᵉ siècle.
Les droits spécifiques comme la possibilité de partir en retraite plus tôt coûteraient entre 2 et 3 milliards d’euros par an au contribuable.
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En 2017, 5,5 milliards d’euros ont été dépensés par l’État pour financer le déséquilibre démographique et les droits catégoriels des trois grands régimes spéciaux de retraite.
Directeur général de l'ISCID-CO International Business School, Université du Littoral Côte d'Opale, Chercheur au LEM (UMR CNRS 9221), Université de Lille