Cent ans après son décès, le corps embaumé de Lénine est toujours conservé dans le mausolée sur la place Rouge. Vladimir Poutine ne souhaite pas sortir cet encombrant prédécesseur de ce lieu devenu sacré pour une partie de la population, mais ne ménage pas ses critiques à son égard.
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Cent ans après sa disparition, Lénine est encore très présent dans la toponymie et l’imaginaire en Russie, mais le pouvoir actuel tient sur son œuvre un discours plutôt sévère.
Alexandre Soljénitsyne pendant une séance de dédicace de L’Archipel du Goulag à Paris en avril 1975.
AFP
Retour sur la genèse et l’impact, en URSS et en Occident, de l’un des livres les plus importants du XXᵉ siècle, publié à Paris il y a exactement 50 ans.
Les troupes de Wagner lors de leur occupation de Rostov-sur-le-Don.
Roman Romokhov/AFP
Le prestige de Poutine sort écorné après la tentative de rébellion d’Evgueni Prigojine, le leader du groupe Wagner. Mais le président va-t-il en profiter pour lancer une purge autour de lui ?
Détail du monument à Lénine installé place Kaloujskaïa à Moscou.
YuryKara/Shutterstock
Un ouvrage récent souligne le rôle, souvent méconnu, des femmes dans l’avènement de la Russie soviétique.
Ce sont essentiellement les sympathisants communistes qui brandissent volontiers les portraits de Staline en Russie, mais les autorités officielles diffusent un discours de plus en plus positif sur sa personne.
Alexey Borodin/Shutterstock
Staline, mort le 5 mars 1953, a été partiellement réhabilité au cours des décennies suivantes. Aujourd’hui, à certains égards, il constitue pour Vladimir Poutine une source d’inspiration.
Statue de Lénine déboulonnée à Zaporijia, en Ukraine, le 17 mars 2016.
Yurchyks/Shutterstock
Les seules statues de Lénine encore debout en Ukraine se trouvent sur les territoires occupés par la Russie.
Le sentiment national des Ukrainiens, déjà prégnant avant l’invasion russe, s’est encore nettement renforcé depuis que celle-ci a commencé. Ici une manifestation à Odessa le 20 février 2022.
Oleksandr Gimanov/AFP
L’examen des résultats d’une enquête sociologique effectuée en 2020 montre que, avant l’invasion russe, les Ukrainiens éprouvaient déjà un fort sentiment d’attachement à leur pays.
Les membres du Comité central du Parti communiste français défilent lors de la Fête du Travail, le 1er mai 1945 à Paris.
AFP
Stéphane Courtois dans son ouvrage sur Lénine se donne pour objet d’éclairer la genèse d’un phénomène général de corruption de l’idéal démocratique qui a traversé le XXe siècle.
A Marseille, le 1er mai 2018.
Anne-Chrisitine Poujoulat/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
L’ opposition de gauche peine d’autant plus à se construire qu’elle ne dispose pas de cadres de pensée pour conférer un sens, une portée d’avenir à une éventuelle action politique.
Banderole : « À bas les soviets ! » Affiche caricaturant les quatre symboles des ennemis de la révolution (le militaire de l'ancien régime, le bourgeois, le religieux et le paysan riche), Dimitri Moor, « Qui est contre les soviets », 1919.
BDCI, 'Et 1917 devient révolution...'
Alain Blum, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
La révolution russe reste, un siècle plus tard, un moment de crispation difficile à analyser. Une exposition en France revient sur ce moment clef devenu modèle adulé ou rejeté dans le monde.
Historien des idées politiques, Ancien Président de la Fondation de l’Ecole Normale supérieure et directeur d’études à l’Institut d’études politiques de Paris, Sciences Po
Professeur des universités à l'Inalco, Paris, spécialiste de littérature et de civilisation polonaise/s, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2