Les mouvances djihadistes interprètent la crise sanitaire actuelle comme un signe évident de la colère de Dieu contre les « nations croisées ». Leur détermination s’en trouve encore renforcée.
Le représentant spécial des États-Unis en Afghanistan, Zalmay Khalilzad, et le cofondateur des talibans, le mollah Abdul Ghani Baradar, signent l'accord de paix lors d'une cérémonie dans la capitale qatarie, Doha, le 29 février 2020.
Giuseppe Cacace/AFP
Jean-Luc Racine, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le 29 février, un accord supposément historique a été signé entre les États-Unis et les talibans. Pour autant, la paix en Afghanistan est encore loin d’être assurée…
Un membre des Forces démocratiques syriennes (FDS) surveille des prisonniers accusés d'appartenir à Daech, dans une prison du nord-est de la Syrie, dans la ville de Hasakeh, le 26 octobre 2019.
Fadel Senna/AFP
Comment juger les combattants de Daech ? Tour d’horizon des diverses options envisageables, des tribunaux locaux à des juridictions internationales qui seraient créées ad hoc.
Les forces de sécurité se déploient à Paris après l'attaque à l'arme blanche près des anciens locaux de Charlie Hebdo.
Alain Jocard/AFP
Persécution, dépression, mégalomanie : ces trois pôles nourrissent le chemin de radicalisation qui mène à l’acte terroriste solitaire.
Les puits de pétrole controlés par l'État islamique, qui lui assuraient 25% de des ses ressources en 2015, ont été détruits lorsque ses combattants ont battu en retraite.
Odd Andersen / AFP
L'assise territoriale que l'organisation terroriste a pu se constituer entre 2014 et 2019 lui a permis de développer de plusieurs sources de revenus à la fois physiques et dématérialisés.
Abu Bakr al-Baghdadi n'est peut-être pas irremplaçable, mais il a contribué à bien des égards au développement de Daech.
AAP/EPA
Après la mort de Baghdadi, la question est de savoir comment on pourra neutraliser les prochains leaders de Daech, afin d’éviter la réémergence du mouvement.
Des agents de sécurité se déplacent à côté d'un véhicule blindé à la suite multiples attaques à Ouagadougou contre notamment le QG militaire qui ont causé la mort de 8 soldats et beaucoup d'autres blessés le 2 mars 2018.
Ahmed Ouoba/AFP
La réponse paraît inadaptée devant un ennemi qui semble avoir chaque fois en avance et disposer d’une capacité d’anticipation sur les stratégies de mise en place par l’État.
Des déplacés maliens, le 17 juin 2019, à Koro, près de la frontière avec le Burkina Faso, dans l'attente de regagner leurs domiciles dans le centre du pays?
Kassim Traoré / AFP
Le Mali fait face à une double interrogation : est-il possible d'initier un tel dialogue ? Si oui, est-ce souhaitable au vu des objectifs poursuivis par l'État malien et par les djihadistes ?
Photo d'Albert Camus prise en 1957 juste après l'annonce de son prix Nobel de littérature.
AFP
Ève Morisi, Institut d'études avancées de Paris (IEA) – RFIEA
Comment penser le terrorisme ? Où commence-t-il et où finit-il, comparé à d’autres formes de violence politique ? Peut-il jamais être légitime ? Relire Camus peut apporter quelques réponses.
Cérémonie de clôture du sommet du G5 Sahel qui a réuni les présidents Ibrahim Boubacar Keita (Mali), Mahamadou Issoufou (Niger), Roch Marc Christian Kabore (Burkina faso), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie), en février 2019.
Olympia De Maismont/AFP
On est pass de l’ère d’un djihadisme idéologique avec un discours se nourrissant du référentiel religieux à une situation où les populations locales évoquent du « banditisme », de la « criminalité ».
Le Burkina Faso au cours des derniers mois a fait l'objet d'attaques terroristes récurrentes.
Issouf Sanogo/AFP
Ismaila Kane, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La montée des attaques au Burkina Faso est en grande partie imputable à l’affaiblissement de l’État, lui-même provoqué par un contexte politique très instable depuis le début de la décennie.
Une femme est soutenue, mardi, lors d'un service funéraire pour les victimes de l'attentat de dimanche contre l'église St. Sebastian à Negombo, au Sri Lanka.
AP Photo/Gemunu Amarasinghe
La puissance des cellules terroristes repose non pas sur leurs leaders mais plutôt sur leur complexité et leur fluidité. L’absence de direction au sens traditionnel du terme les rend difficile à contrer.
Un combattant des Forces démocratiques syriennes dans les faubourgs de Baghouz, ultime réduit de l'Etat islamique en Syrie, le 12 mars 2019.
Delil souleiman/AFP
Si le califat de Daech s’est effondré, crier victoire est largement prématuré. La lutte contre le terrorisme promet d’être longue, à l’extérieur de nos frontières comme sur le territoire national.
Un combattant pro-gouvernemental dans les faubourgs d'Hodeïda, le 15 novembre 2018.
Stringer/AFP
Il est illusoire d’élaborer un plan de paix sans prendre en considération la pluralité des acteurs du conflit yéménite et des enjeux locaux, régionaux et internationaux qui s’y superposent.
Dans le port d'Hodeida, au Yémen, un combattant d'une brigade soutenue par l'Arabie saoudite pointe son fusil sur un poster à l'effigie du leader des Houtis.
Saleh Al-Obeidi / AFP
Il y a urgence humanitaire absolue à obtenir le plus rapidement possible un cessez-le-feu. Mais une conférence purement humanitaire, comme à Paris ce 27 juin, a peu de chance d’aboutir à un règlement.
Hani al Monsouri, porte-parole du groupe Ansar al-Sharia lors d'une conférence de presse à Benghazi (septembre 2012, Libye) .
AFP PHOTO/ABDULLAH DOMA
Dominique Thomas, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le salafisme djihadiste tel qu’incarné par le mouvement Ansar Al-Sharia, peu avant la création de Daech, a échoué à fédérer les populations musulmanes autour d’une même idéologie.
Cérémonie, le 29 mars 2018, en hommage à l'une des victimes de l'attaque de Trèbes (Aude), en présence du premier ministre Édouard Philippe.
Eric Cabanis/AFP
Interner ou expulser les « fichiers S » est un non-sens policier et un abus de pouvoir administratif, doublé d’une illusion sur la nature du terrorisme et sur les objectifs de la lutte antiterroriste.
Leighton Kille, The Conversation; Thomas Hofnung, The Conversation, and Wes Mountain, The Conversation
Que nous savons de l’efficacité des mal nommés « loups solitaires », leurs motivations et comportements ? Compte-rendu, en bande dessinée, d’un travail de recherche sur ce sujet de sécurité majeur.
La ville de Deir Ezzor à l'est de la Syrie a été prise d'assaut en novembre dans une opération militaire contre Daech. L'organisation perd du terrain dans la région mais tente de l'étendre sur internet.
AFP
Pour raffermir l’identité et la détermination de Daech, les membres influents de sa communauté numérique proposent des cours et de la propagande radicale en ligne.
Devant le Bataclan, à Paris, le 15 novembre 2015.
Desiderio Mauro/Wikimedia
Le confort trompeur de succès ponctuels contre des ennemis qu’on méprise et qu’on n’étudie pas prend toujours fin dans les larmes. 2015 est née de 2012.
Responsable du Département International Relations and Diplomacy, Schiller International University - Enseignante en relations internationales, Sciences Po