Homère, Aristote et Platon se sont penchés sur la question de la guerre : est-elle nécessaire ? Inévitable ? Peut-on parler de « guerre juste » ?
Des soldats français du 27e Bataillon des chasseurs alpins embarquent pour la Roumanie sur la base aérienne française d'Istres, le 1er mars 2022.
Nicolas Tucat/AFP
Laissant derrière un spectacle de désolation, l'armée russe s'est retirée des alentours de Kiev. Probablement pour mieux porter le fer dans le Donbass…
De nombreux combattants étrangers s'engagent du côté ukrainien pour lutter contre l'invasion russe.
Kai Pfaffenbach/Reuters
Edouard Sill, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le président ukrainien a appelé les « hommes libres du monde entier » à venir combattre en Ukraine. L’engagement spontané de civils étrangers dans un conflit est cependant un phénomène ancien.
Pendant une manifestation à Tokyo, le 5 mars 2022.
Behrouz Mehri/AFP
Guibourg Delamotte, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Du fait des mesures prises par Tokyo contre Moscou, un différend territorial ancien revient au cœur des débats, et certains évoquent même la possibilité que le Japon ait accès à l’arme nucléaire.
Figure 1 - Première guerre de Tchétchénie (1994-1996). [Anonyme] : «Tout est en feu»
in "J’ai dessiné la guerre. Le regard de Françoise et Alfred Brauner", Rose Duroux et Catherine Milkovitch-Rioux (dir.), Pubp, 2011, p. 138
Témoignant des effets dévastateurs des conflits sur le psychisme des jeunes victimes, les dessins d’enfants sont aussi un outil pour faire valoir leurs droits, et des sources pour les historiens.
La décision rendue par la Cour internationale de justice, principal organe judiciaire de l’ONU, balaie les arguments invoqués par la Russie pour justifier l’invasion de l’Ukraine. Ici, manifestation à Vienne le 5 mars dernier.
Alex Halada/AFP
En ordonnant à la Russie de mettre fin à sa guerre en Ukraine, la Cour Internationale de Justice prive Vladimir Poutine de la possibilité d’affirmer que l’opération militaire russe serait légale.
Joe Biden au siège de l’OTAN à Bruxelles, le 24 mars 2022.
Brendan Smialowski/AFP
Aider sans participer, c’est actuellement la politique du gouvernement américain. Joe Biden fournit une aide importante aux Ukrainiens tout en restant légalement hors du conflit.
Le ministre des Affaires étrangères ukrainien Dmytro Kuleba et son homologue russe Sergueï Lavrov se sont entretenus à Antalya, en Turquie, le 10 mars dernier.
Ozan Kose/AFP
Raoul Delcorde, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
Lieu de la négociation, timing, composition des délégations, interventions des médiateurs issus d’États tiers, secret des discussions… Chaque aspect d’une négociation en temps de guerre est crucial.
On assiste à la réémergence de deux blocs en Europe. Pour autant, la comparaison avec la guerre froide est erronée.
Igors Homenko/Shutterstock
La guerre déclenchée par la Russie en Ukraine a rebattu les cartes sur le continent européen. La neutralité n’est plus envisageable, chaque pays étant sommé de choisir son camp.
Une femme tient une pancarte avec les mots « la langue est une arme » écrits en ukrainien lors d'une manifestation en 2020 contre un projet de loi visant à élargir l'utilisation du russe dans l'enseignement public ukrainien.
Evgen Kotenko/ Ukrinform/Future Publishing via Getty Images
Pour les nationalistes russes, la langue ukrainienne est classée comme un dérivé de la langue russe, et l’invasion ressemble moins à un acte d’agression qu’à une réintégration.
Explosion d'une arme thermobarique.
Sergei Ilnitsky / EPA
Les bombes thermobariques créent une boule de feu dévoreuse d’oxygène suivie d’une onde de choc mortelle. À l’heure actuelle, leur utilisation n’est pas formellement interdite.
Frontière entre la Moldavie et l’Ukraine près du village moldave de Palanca, le 2 mars 2022.
Nikolay Doychinov/AFP
En Moldavie, la proportion de réfugiés ukrainiens par rapport à la population totale du pays est la plus élevée d’Europe. Chisinau a un besoin urgent d’aide internationale pour gérer cet afflux.
Stoyanka, à l’ouest de Kiev, le 4 mars 2022.
Aris Messins/AFP
À moins d’un brusque recul russe, trois options sont aujourd’hui envisageables : la finlandisation de l’Ukraine, sa destruction quasi totale ou son amputation de ses territoires du sud et de l’est.
Sans renier sa proximité avec Moscou, Xi Jinping a opté pour une posture précautionneuse en attendant l’issue de la guerre russe en Ukraine.
Mikhail Metzel/Sputnik/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Soutien international affirmé de Vladimir Poutine, Xi Jinping reste prudent quant à la position à adopter vis-à-vis de la guerre déclenchée par le Kremlin en Ukraine.
Un char ukrainien effectue des exercices d’entraînement, début février.
EPA-EFE/Sergey Kozlov
La résistance acharnée que l’Ukraine a jusqu’ici opposée à la Russie ne suffira pas à faire reculer Moscou, qui ne consentira à négocier réellement qu’en position de force.
Vladimir Poutine aux commandes d’un bombardier stratégique Tupolev-160.
Vladimir Rodionov/Ria-Novosti Kremlin Pool/AFP
Crise de Cuba, guerre du Kippour, euromissiles : ce n’est pas la première fois que Moscou met ses forces nucléaires en état d’alerte. Mais c’est la première depuis l’arrivée de Poutine au Kremlin…
Le missile balistique intercontinental thermonucléaire RS-24 Yars pendant la répétition de la parade militaire du 9 mai 2016, sur la Place Rouge, à Moscou.
ID1974/shutterstock
L'offensive contre l'Ukraine se révélant beaucoup moins aisée que prévu, et les réactions occidentales étant massives, la Russie brandit une menace que l'on aurait tort de sous-estimer…
Maitre de conférences en sciences de la communication, Chercheur au PREFICS (Plurilinguismes, Représentations, Expressions Francophones, Information, Communication, Sociolinguistique), Université Rennes 2
Analyste en géopolitique, membre associé au Laboratoire de Recherche IAE Paris - Sorbonne Business School, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chaire « normes et risques », IAE Paris – Sorbonne Business School
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Doctorante associée à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire en science politique et relations internationales (CMH EA 4232-UCA), Sciences Po