En attendant le premier débat entre les deux candidats à la Maison-Blanche, ces derniers sont intervenus publiquement sur les questions internationales. Et Donald Trump a mieux résisté que prévu.
Donald Trump reçu par le président du Mexique, Enrique Peña Nieto, le 31 août dernier.
Yuri Cortez/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Adepte de la provocation permanente, le candidat républicain en a fait l’un de ses chevaux de bataille. À coups de statistiques fantasques et de discours à l’emporte-pièce. Mais avec un certain écho.
Meeting, le 24 août, à Jackson (Mississippi).
Jonathan Bachman/AFP
Devancé pendant la campagne dans les sondages par Hillary Clinton, Donald Trump s'est employé avec opiniâtreté à allumer une polémique concernant, notamment, la question des pièces d’identité.
Devant le centre commercial Olympia, à Munich, le 25 juillet.
Christof Stache/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le recours systématique et répété aux expressions de « terrorisme » et de « guerre » interdit la prise en compte de la complexité et de la diversité des problèmes, et fait le lit de l’autoritarisme.
La partie est loin d’être gagnée pour Hillary Clinton.
John Gurzinski/AFP
En 2004, John Kerry possédait, à la même époque une avance considérable sur George W. Bush. Une avance équivalente à celle d’Hillary Clinton sur Donald Trump aujourd’hui.
Manifestation à Charlotte (Caroline du Nord), le 24 septembre.
Sean Rayford / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Jacques de Maillard, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Charlotte, Dallas, Ferguson : en dépit de la tonalité dominante du débat public, la question n’est pas simplement raciale, elle concerne aussi l’usage des armes létales dans la société américaine.
Derniers préparatifs à Cleveland (Ohio).
John Moore/AFP
C’est le moment du sacre pour Donald Trump, qui sera choisi à Cleveland par les délégués et recevra l’investiture du Parti. Retour sur la campagne d’un homme qui a déjoué tous les pronostics.
Manifestation à Los Angeles en soutien aux victimes d’Orlando.
Mark Ralston/AFP
Le massacre d’Orlando est à la fois un argument pour la campagne anti-islamiste de Donald Trump… et un embarras pour le parti républicain, divisé sur les droits des LGBT.
Donald Trump en salle de réunion dans un épisode de « The Apprentice ».
Nick Lehr/The Conversation
Sans attendre la Convention démocrate de cet été, Hillary Clinton assure disposer de la majorité pour devenir la candidate à la présidentielle américaine. Avec de bonnes chances de l'emporter.
Donald Trump joue sur deux registres : le déclin et sa propre capacité à restaurer la grandeur de l’Amérique.
Erik S. Lesser/EPA
La surprenante ascension du magnat américain, qui bouscule les élites traditionnelles, a lieu dans un climat dépressionnaire outre-Atlantique. La France n’a pas le monopole de l’angoisse du lendemain.
Hillary a un problème, les femmes.
John Sommers II/AFP
La prochaine présidentielle aux États-Unis verra peut-être la victoire historique d’une femme. Mais, paradoxalement, Hillary Clinton séduit peu dans cette partie de l’électorat. Voici pourquoi.
Mars 2013 : Donald Trump s'adresse aux participants de la Conservative Political Action Conference (CPAC) à National Harbor, Maryland.
Gage Skidmore/Flickr
Le 27 avril 2016, le futur candidat républicain à l’élection présidentielle américaine de novembre a exposé son cap pour la politique étrangère. Tour d’horizon en cinq questions.
Hillary Clinton en campagne le 25 avril dans le Delaware.
Justin Sullivan / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
Comment échapper au sort d’Al Gore, considéré en 2000 comme le meilleur candidat, mais trop éloigné des gens ? De passage à Paris, une conseillère d’Hillary Clinton éclaire sa stratégie pour gagner.
Le 5 avril 2016, Barack Obama dans ses murs.
Saul Loeb/AFP
En exprimant ses regrets à propos de l’intervention militaire en Libye, le président américain confirme sa singularité : sa grande méfiance vis-à-vis de l’usage inconsidéré de la force.
Donald Trump en route pour l'investiture républicaine.
Scott Olson/AFP
Loin d’arrêter Donald Trump, l'hostilité des caciques du Parti républicain a agrégé autour du candidat trublion une frange dure de l’électorat et place le candidat en position de force.
Manifestation à Paris en mai 2013.
Philippe Leroyer/Flickr
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
En Europe, comme aux États-Unis, les partis traditionnels sont en crise. Une crise qui risque de se transformer en déclin s’ils ne parviennent pas à se renouveler d’urgence, et en profondeur.
La gigantesque centrale solaire d’Ivanpah dans le désert de Mojave (Californie).
ATOMIC Hot Links/flickr
Les États-Unis ont pris le chemin de la transition énergétique. Le prochain président soutiendra-t-il les énergies renouvelables ou tentera-t-il de maintenir la suprématie des combustibles fossiles ?
Les scrutins du « super Tuesday » ont propulsé Hillary Clinton et Donald Trump en positions de quasi-candidats. Mais les coups de théâtre sont encore possibles, notamment chez les Républicains.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)